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Glossaire, dictionnaire héraldique: évolution de 1660 à 1905

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Abaissé

Se dit d'une pièce mise en dessous de la place que la règle héraldique lui assigne. Se dit aussi des oiseaux dont les ailes, non étendues, sont dirigées vers la pointe de l'écu.

1660 Se dit du vol des aigles, et du vol en particulier, dont la représentation ordinaire est d'être ouvert et étendu, et les bouts vers les angles du chef de l'écu, mais que lorsque ces bouts sont en bas, on l'exprime, vol abaissé. De même du chevron quand la pointe finit au coeur de l'écu, et au-dessous, on le dit abaissé; ainsi du pal et de la bande. 1772 Se dit du vol ou des ailes des Aigles, lorsque le bout de leurs ailes est en embas et vers la pointe de l'écu, ou qu'elles sont pliées ; au lieu que leur situation naturelle est d'être ouvertes et déployées, de sorte que les bouts tendent vers les angles ou le chef de l'écu. Voyez Vol. Le chevron, le pal, la bande, sont aussi dits abaissés, quand la pointe finit au coeur de l'écu ou au-dessous. Voyez Chevron, Pal, etc. On dit aussi qu'une pièce est abaissée, lorsqu'elle est au-dessous de sa situation ordinaire. Ainsi les Commandeurs de Malte qui ont des chefs dans leurs Armoiries de Famille, sont obligés de les abaisser sous celui de la Religion. François de Boczossel Mongontier, Chevalier de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, Commandeur de Saint Paul, Maréchal de son Ordre, et depuis Bailli de Lyon. D'or au chef échiqueté d'argent et d'azur de deux tires, abaissé sous un autre chef des armoiries de la Religion de Saint Jean de Jerusalem, de gueules à la croix d'argent. 1780 Se dit des pièces qui sont au-dessous de leur situation ordinaire, comme le chef qui occupe ordinairement le tiers de l'écu le plus haut, peut être abaissé sous un autre chef de concession, de patronage, de religion, etc. Ainsi les Commandeurs et Chevaliers de l'Ordre de S. Jean de Jérusalem, qui ont des chefs dans leurs armoiries, les abaissent nécessairement sous celui de leur religion. La fasce peut aussi être abaissée quand on la place plus bas que le tiers du milieu de l'écu qu'elle occupe ordinairement. Le chevron de même. Le vol et les ailes des oiseaux peuvent aussi être abaissés, quand, au lieu d'être élevés vers le chef de l'écu, ils descendent vers la pointe. 1798 Se dit de toutes les pièces placées dans l'écu au-dessous de leur situation ordinaire, et particulièrement du vol des oiseaux, lorsque l'extrémité de leurs ailes est inclinée vers la pointe de l'écu. Vol abaissé. 1843 Se dit du vol des aigles, quand leurs ailes étendues, au lieu d'avoir la pointe relevée vers le haut, l'ont tournée vers le bas de l'écu. Le chef abaissé est celui qui n'ayant que deux tiers de sa hauteur ordinaire, ne touche pas au sommet de l'écu ; il soutient souvent un autre chef. Le chevron, la bande, le pal sont abaissés, quand, au lieu de traverser tout l'écu, ils ne descendent que du centre. 1864 Se dit des pièces qui sont au-dessous de leur situation ordinaire. Le chef, la fasce, le chevron, le vol peuvent être abaissés sous un chef de patronage ou de religion. 1872 Se dit des pièces qui sont au-dessous de leurs situations ordinaires. 1885 Se dit des pièces qui se trouvent au-dessous de la position qu'elles occupent ordinairement. Le chef, par exemple, peut être abaissé sous un autre chef de concession, de patronage, de religion, etc.; ainsi les chevaliers de Malte qui ont un chef dans leurs armes, l'abaissent sous celui de la religion. La fasce se dit aussi abaissée, quand on la met plus bas que le tiers du milieu de l'écu. Le vol et les ailes des oiseaux sont abaissés quand ils se dirigent vers la pointe. 1887 Se dit : 1° d'une figure posée au-dessous de la place qui lui est propre dans l'écu ; 2° des ailes d'oiseau dont le bout se dirige vers la pointe de l'écu ; 3° d'une épée, bâton ou autre objet pareil, dirigé par celui qui le tient, vers le sol ou vers la pointe de l'écu. 1899 Cette expression s'emploie pour le chevron, le pal, la bande, la fasce, de quelques autres pièces, et autres meubles de l'écu, lorsqu'ils se trouvent posés dans une situation plus basse qu'à l'ordinaire. Elle s'emploie aussi pour le chef, lorsqu'il se trouve sous un autre chef, que l'on a par concession ou par état. Les chevaliers et commandeurs de Malte, qui ont un chef dans leurs armoiries, l'abaissent sous celui de la religion. Abaissé, se dit aussi de l'aigle, lorsque ses ailes paraissent pendantes et les extrémités ou pointes se dirigent vers le bas de l'écu. Les ailes abaissées de cet oiseau s'expriment par ces mots : au vol abaissé. 1901 Se dit de l'aigle dont les ailes tendent vers le bas de l'écu ; du pal, de la fasce, du chevron, de la bande et d'autres meubles de l'écu qui s'arrêtent vers le chef de ce dernier ; d'une épée dont la pointe est dirigée vers la base de l'écu. Le terme abaissé se dit encore du chef lorsqu'il se trouve sous un autre chef. 1905 Se dit d'une pièce mise en dessous de la place que la règle héraldique lui assigne. Se dit aussi des oiseaux dont les ailes, non étendues, sont dirigées vers la pointe de l'écu.

Abanne

Grosse cane.

Abarca

Sandale.

Abbatis

Un bouquet d'arbres coupés, (un abattis formé de sapins couchés).

1905 Amas de choses abattues, brisées.

Abbaye

Monastère dirigé par un abbé ou une abbesse.

Abbesse

Supérieure d'une abbaye.

Abeille

(ou Mouche à miel) - Cet insecte est représenté montant, les pattes étendues, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas l'abeille est volante.

1887 Cet insecte est représenté montant, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas l'abeille est volante. 1899 Les abeilles se représentent vues de dos, la tête levée vers le chef, les pattes étendues et les ailes entr-ouvertes. Elles furent adoptées comme emblème par Louis XII et l'Empire. 1901 Insecte représenté montant, les ailes étendues et prêt à prendre son vol. 1905 L'abeille est représentée montante, vue de dos avec les pattes étendues et les ailes entr'ouvertes.

Abîme

Ce mot s'emploie pour désigner une pièce qui est au centre de l'écu, sans toucher ni charger aucune autre pièce. On dit d'un petit écu placé au milieu d'un grand, qu'il est en abîme toutes les fois qu'on commence par toute autre figure que par celle du milieu. Une pièce en abîme est ordinairement au milieu de trois pièces ou meubles, et est nommée la dernière. Cependant la pièce en abîme est quelquefois seule. Voyez les articles sur le tout, et sur le tout du tout. On peut également dire "en coeur".

1660 Est le coeur de l'écu, comme quand l'on dit mis en abisme, c'est-à-dire au milieu de l'écu, sans que ce qui se met en cet endroit, touche ni charge aucune pièce quelle qu'elle soit. 1694 Sub. m. L's ne se prononce point. Abysme Terme de Blason, c'est le milieu de l'ecu. On dit d'une piece qui est dans le milieu de l'ecu, sans toucher à d'autres pieces qu'elle est en abysme. Il porte d'asur à une fleurdelis d'or en abysme. 1772 C'est le centre ou le milieu de l'écu, en sorte que la piece qu'on y met ne touche et ne charge aucune autre piece. Ainsi on dit d'un petit écu qui est mis au milieu d'un grand, qu'il est en abysme; et tout autant de fois qu'on commence par toute autre figure que par celle du milieu, on dit que celle qui est au milieu est en abysme, comme si on vouloit dire que les autres grandes pieces étant élevées en relief, celle-là paroît petite, et comme cachée et abysmée. Il porte trois besans d'or avec une fleur de lis en abysme: ainsi ce terme ne signifie pas simplement le milieu de l'écu, car il est relatif, et suppose d'autres pieces, au milieu desquelles une plus petite est abysmée. 1780 C'est le centre ou le milieu de l'écu ; en sorte que la pièce qu'on y met ne touche et ne charge aucune autre pièce : ainsi, on dit d'un petit écu qui est mis au milieu d'un plus grand, qu'il est en abîme. Ainsi toutes les fois qu'on commence par toute autre figure que celle qui occupe le milieu, on dit que cette pièce qui est au milieu est en abîme, comme si on voulait dire que les autres plus grandes pièces étant relevées en relief, celle-là paraît petite et comme cachée et abîmée. 1798 Abîme, se dit du milieu de l'écu; et il n'est d'usage qu'en cette phrase, En abîme. Ainsi on dit d'une pièce qui est posée au milieu de l'écu sans être chargée d'aucune autre pièce, et sans toucher à aucune autre pièce de l'écu, qu'elle est en abîme. Il porte d'azur à une fleur-de-lis d'or en abîme. 1843 Une pièce est posée en abîme, quand elle est au centre de l'écu et qu'elle ne touche aucune autre pièce. 1864 Se dit quand au milieu de quatre ou plusieurs figures qui paraissent remplir l'écu on en voit une beaucoup plus petite. Comme s'il y avait un croissant, une étoile ou une rose entre les quatre lions des armoiries de Beauveau et recouvrant une partie de leur image, on dirait qu'elle est en abîme. 1872 Centre de l'écu. 1885 Une pièce est posée en abîme ou en coeur, quand elle occupe le milieu de l'écu. 1887 Nom du centre de l'écu. 1899 Ce mot s'emploie pour désigner une pièce qui est au centre de l'écu, sans toucher ni charger aucune autre pièce. On dit d'un petit écu placé au milieu d'un grand, qu'il est en abîme toutes les fois qu'on commence par toute autre figure que par celle du milieu. Une pièce en abîme est ordinairement au milieu de trois pièces ou meubles, et est nommée la dernière. Cependant la pièce en abîme est quelquefois seule. Voyez les articles sur le tout, et sur le tout du tout. 1901 Centre de l'écu ou bouclier. Ce terme sert désigner la position d'une pièce entourée de plusieurs autres. 1905 C'est le point central de l'écu. La pièce qu'on met en abîme ne touche ni ne charge aucune pièce. Toutes les pièces autour de la centrale étant considérées comme en relief, celle en abîme est comme située au fond.

Ablette

Petit poisson d'eau douce plat et mince, qui a le dos vert et le ventre blanc.

Abouté

Se dit de pièces allongées mises bout à bout et correspondant entre elles par les pointes, comme des otelles, des fusées, des épées, des branches, des losanges et parfois des mouchetures d'hermine etc... dont les bouts correspondent et se joignent en croix, sautoir, pairle, chevron, etc... C'est aussi l'attribut d'une pièce dont le bout est arrondi (aboutée arrondie) ou qui est garni d'un bout (aboutée de tel émail).

1772 Se dit de quatre hermines, dont les bouts se répondent et se joignent en croix. 1780 Se dit de quatre hermines dont les bouts se répondent et se joignent en croix. 1798 Il se dit de différentes pièces d'armoiries qui se répondent par les pointes. 1843 Quatre mouchetures d'hermine ou quatre otelles prennent l'épithète d'aboutées, quand elles sont posées les pointes en regard et en forme de croix. 1864 Se dit de quatre pièces dont les bouts se répondent et se joignent en croix. 1872 Se dit de certaines pièces qui se touchent par un point. 1885 Quatre mouchetures d'hermine ou quatre otelles réunies en forme de croix, sont aboutées. 1887 Se dit de losanges, fusées, mâcles et figures pareilles qui s'entretouchent de leurs bouts aigus. 1899 Se dit de quatre hermines dont les bouts se répondent et se joignent en croix et aussi des croix, épées, coeurs, etc... 1901 Se dit de trois ou quatre symboles posés en triangle ou en croix dans l'écu et réunis par leur bout. 1905 Se dit des pièces allongées placées bout à bout et correspondant par les pointes. C'est l'attribut des fusées, des otelles, des branches, des épées, des losanges. Les mouchetures d'hermine sont dites aboutées quand leurs bouts correspondent et se joignent en croix. Se dit aussi des pièces dont l'extrémité est arrondie et garnie d'un bout.

Abrasant

Guivre abrasante (pour un serpent). Peut-être Hallissante.

Abricot

Fruit de l'abricotier.

Abricotier

Arbre à fleurs blanches ou roses. Jacques Cottier, médecin de Louis XI, tombé en disgrâce, se réfugia dans une maison où il planta à l'entrée un abricotier, faisant entendre par là que Cottier était à l'abri. Il porta d'or à l'abricotier de sinople. Exemple d'armes parlantes.

1901 Jacques Cottier, Coctier ou Coythier, premier médecin de Louis XI, roi de France, et président en la Chambre des Comptes de Paris, avait pour armes : d'or à l'abricotier de sinople.

Abysme

Voir Abîme.

Acacia

Arbre de haute tige, et d'un bois tendre et moelleux, ayant des branches semées d'épines, et portant des fleurs blanches qui viennent par bouquets.

Acacia-robinier

Robinier faux acacia : arbre épineux à fleurs blanches.

Acanthe

Plante à feuilles longues. Utilisée en ornementation la feuille d'acanthe très découpée est représentée soit seules, soit enroulées en volute dans des rinceaux.

Accolé

Ce terme a plusieurs acceptions. Deux écus sont juxtaposés, par exemple si une femme joint son écu à celui de son mari, dans ce cas ils sont dits accolés. Des macles, losanges, fusées lorsqu'ils se touchent par le flanc (ou la pointe, mais il vaut mieux dire abouté ou appointé dans ce cas), sans remplir l'écu, on peut lire aussi collé. Des éléments entortillés comme un serpent ou bisse autour d'une colonne, un cep de vigne à un échalas. Certains disent qu'on emploi le terme accolé aussi pour les colliers des animaux à quatre pattes, mais d'autres disent qu'il faut employer le terme colleté pour tous les animaux. Les colliers d'ordre de chevalerie dont on entoure les écus sont dits accolés, ainsi que les attributs qui accompagnent l'écu dans la présentation des armoiries derrière le blason. Accolé peut aussi désigner une attache sur un collier.

1660 Se prend premièrement d'une escarboucle accollée et pommetée, comme est celle dont Barra blasonne les armes de Navarre "de gueules aux rais d'escarboucle accollée et pommetée, au lieu de la double chaîne passée en orle, croix, pal et sautoir. Secondement accollé veut dire garni d'un collier. Se dit d'un arbre, croix, colonne ou autre, qui est entouré de lierre, de vigne, d'une guivre ou autre chose semblable. En dernier lieu, se dit aussi de deux écus joints ensemble par les côtés dextre et senestre. 1780 Se prend 1° pour deux écus joints et attenants ensemble : les femmes accollent leurs écus à ceux de leurs maris. 2° Les fusées, les losanges, les macles etc. sont censées accollées quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes, sans remplir tout l'écu. 3° Accollé, se dit des chiens, des vaches et autres animaux qui ont des colliers, ou des couronnes passées dans le col. 4° Des choses qui sont entortillées à d'autres, comme une vigne à l'échalas, un serpent à une colonne, à un arbre etc. 5° On se sert de ce terme pour les clefs, bâtons, masses, épées, bannières et autres choses semblables qu'on passe en sautoir derrière l'écu. 1798 Se dit de deux choses attenantes et jointes ensemble. Les écus de France et de Navarre sont ordinairement accolés. 1843 Se dit 1° des fusées, des losanges, etc., qui se touchent par leurs flancs ; 2° d'un arbre, d'une croix, d'une colonne, etc., autour desquels s'enlace une vigne, un serpent, etc. ; 3° de deux écus qui se touchent ; la femme accolle ses armes de celles de son mari. 1864 Se prend en blason en quatre sens différents. 1° Pour deux choses attenantes et jointes ensemble, ainsi les femmes accolent leurs écus à ceux de leurs maris; 2° pour indiquer qu'un animal est orné d'un collier, comme les chiens, les aigles; 3° pour indiquer une chose entortillée à une autre, comme un serpent à une colombe; 4° pour indiquer que deux clefs, bâtons, masses, épées, etc, sont passés en sautoir derrière l'écu. 1872 Se dit d'un écusson joint à un autre. Se dit aussi des animaux ayant un collier. 1885 Se prend dans plusieurs sens. Deux écus qui se joignent sont accolés. La femme accole le sien à celui de son mari. Les fusées, les losanges et les macles sont accolées quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes sans remplir tout l'écu. Une vigne grimpante est accolée à l'échalas; un serpent est accolé à une colonne quand il se roule autour. 1887 Se dit : 1° de deux écussons qui se joignent, comme par exemple ceux de deux époux ; 2° de losanges, fusées, mâcles qui se touchent de leurs flancs ; 3° d'un cep de vigne rampant contre son échalas, d'une colonne environnée d'un serpent ou d'un rameau de laurier ou d'olivier, d'une épée environnée d'un rameau pareil etc. 1899 Cette expression s'emploie en plusieurs sens différents. 1) Pour deux choses attenantes et jointes ensemble, comme les écus de France et de Navarre qui sont accolés sous une même couronne dans les armes de France. Les femmes accolent leurs écus à ceux de leurs maris. Les fusées, les losanges, les mascles, sont aussi nommées accolées, quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes, sans remplir tout l'écu. 2) Accolé, se dit aussi des chiens, des vaches, des aigles, des cygnes, et autres animaux, qui ont des colliers ou des couronnes autour du cou (V. Colleté). 3) Des choses qui sont entortillées à d'autres, comme une vigne à un échalas, un serpent à une colonne, ou à un arbre, etc... 4) On se sert aussi de ce terme, pour des clefs, bâtons, masses, épées, bannières et autres choses semblables, qu'on passe en sautoir derrière l'écu, et beaucoup mieux encore pour les colliers des ordres qui environnent l'écu. Les chevaliers des Ordres accolent leurs armoiries de l'Ordre de Saint-Michel et de celui du Saint-Esprit. Les grands-croix et commandeurs de l'ordre de Saint-Louis accolent leur écu d'un ruban rouge, où est attachée la croix du saint. 1901 Attribut de tout animal qui a un collier ou une couronne passée au cou ; des macles, losanges, fusées, etc., qui se touchent par leurs angles latéraux ; d'un cep de vigne attaché à un échalas ; d'un serpent ou bisse s'enroulant autour d'un arbre ; d'une plante ou d'une colonne ; de deux écussons joints ensemble par les flancs ; des colliers ou rubans d'ordres de chevalerie qui environnement l'écu. 1905 Pièce posée près d'une autre et qui la touche. Les clefs, les losanges, les mascles, les rustres, les fusées sont souvent accolés. Accolé est aussi l'attribut d'un objet enroulé autour d'un autre, comme une vigne autour d'un échalas. Se dit encore de deux écus mis côte à côte et des colliers de chevalerie dont on entoure les écus. On a étendu ce terme aux bâtons de maréchaux, aux sceptres et mains de justice, aux étendards, aux crosses ; ces insignes sont dits accolés à l'écu. Un seul bâton pastoral placé derrière l'écu est dit accolé, c'est-à-dire collé à l'écu. S'emploie parfois fautivement comme synonyme de colleté.

Accollé

Voir Accolé.

1780 Voir Accolé.

Accompagné

Se dit lorsque la pièce principale ou la figure placée au centre de l'écu ou d'une pièce, est accompagnée d'autres figures ou meubles. Les anciens disaient parfois environné pour accompagné lorsqu'il y en avait plusieurs (environné en orle). Pour la croix ou le sautoir on lui préférera le mot cantonné. Dans l'exemple ci-dessous, on blasonne: d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de 2 billettes du mesme, l'une à dextre posée en fasce, l'autre à senestre posée en pal, et en pointe d'une fleurdelys d'or.

1660 Lorsqu'autour d'une pièce principale, comme est le sautoir, la bande, la fasce, le chevron, le croissant, le lion, l'aigle et autres semblables, il y a plusieurs pièces qui accompagnent et entourent ces principales. 1772 Il se dit de quelques pieces honorables qui en ont d'autres en séantes partitions. Ainsi on dit que la croix est accompagnée de quatre étoiles, de quatre coquilles, et seize alérions, de vingt billettes, lorsque ces choses sont également disposées dans les quatre cantons qu'elle laisse vuides dans l'écu. Voyez Croix, Alérion, Billettes , etc. Le chevron peut être accompagné de trois croissans, deux en chef et un en pointe, de trois roses; de trois besans, etc. La fasce peut être accompagnée de deux lozanges, deux molettes, deux croisettes, etc. l'une en chef, l'autre en pointe, ou de quatre tourteaux, quatre aiglettes, etc. deux en chef et deux en pointe. Le pairle de trois pieces semblables, une en chef et deux aux flancs, et le sautoir de quatre; la première en chef, la seconde en pointe, et les deux autres aux flancs. On dit la même chose des pieces mises dans le sens de celles-là, comme deux clefs en sautoir, trois poissons mis en pairle, etc. Voyez Sautoir, Pairle, etc. 1780 Se dit de quelques pièces honorables qui en ont d'autres en séantes partitions. Une fasce, une bande, un chevron, un pairle, un lion, etc. peuvent être accompagnés de deux ou de plusieurs pièces. 1843 Se dit d'une pièce principale, à côté, au-dessus ou par-dessous de laquelle il y en a d'autres. 1864 Se dit des pièces honorables qui sont entourées d'autres pièces moins importantes. Ainsi la croix accompagnée de quatre étoiles, le chevron de trois croissants, la fasce de deux losanges. 1872 Se dit des pièces qui en ont d'autres près d'elles. 1885 Se dit des pièces honorables quand elles en ont d'autres en sécantes partitions. Ainsi la croix peut être dite accompagnée de quatre soleils, lorsque ces derniers se trouvent aux cantons de la croix. Le chevron peut être accompagné de trois croissants, deux en chef et un en pointe; de trois roses, de trois besants, etc. Quelquefois on étend cette expression aux autres figures lorsqu'elles sont mises dans le même sens que les pièces honorables, comme deux clefs en sautoir, trois poissons en pairle, etc. 1887 Se dit de pièces qui en ont d'autres près d'elles, et dans ce cas principalement d'une pièce placée au centre de l'écu. 1899 On appelle, dans le blason, pièces honorables, ou pièces du premier ordre, celles qui, dans leur largeur la plus ordinaire, remplissent à peu près le tiers de l'écu, qui en occupent les principales places, et dont les extrémités touchent ses bords. Ces pièces sont souvent accompagnées, d'autres pièces de moindre valeur dans le blason. Le mot accompagné convient à la fasce, au chevron, au pairle, à la pile, etc ..., mais pas au chef qui dans ce cas est dit : Chargé. Une ou plusieurs bandes sont accompagnées, lorsqu'elles ont à leurs côtés, des pièces ou meubles de longueur dans leur position naturelle, c'est-à-dire perpendiculaire car si ces pièces ou meubles étaient inclinés en diagonale dans le sens de la bande, celle-ci serait accotée. Accompagné, se dit aussi du lion, de l'aigle, de divers animaux quadrupèdes, volatiles, ou reptiles, lorsque quelques meubles ou pièces, se trouvent dans leurs positions naturelles, au-dessus, au-dessous ou aux côtés. 1901 Se dit des chevrons, fasces, bandes, pals, etc., environnés d'emblèmes posés verticalement. Quand ces derniers occupent une position parallèle diagonale, on dit alors que les chevrons, fasces, bandes, etc., sont accotés. Le terme accompagné s'applique aussi au lion, au léopard et à l'aigle, lorsque quelques pièces se trouvent au-dessus, au-dessous ou à leurs côtés. 1905 Se dit de certaines pièces honorables, comme le pal, la fasce, le chevron, le croissant, etc., quand elles ont à leurs côtés des pièces secondaires en séantes positions, c'est-à-dire perpendiculairement. Se dit aussi des animaux, des plantes, etc., qui ont des meubles en séantes positions au-dessus, au-dessous ou aux côtés.

Accorné

(ou Encorné) - S'emploie pour désigner l'émail des cornes des animaux quand il est différent de celui de leur corps. Pour le cerf, on dit ordinairement ramé.

1660 Animal qui porte cornes d'autre couleur ou métal que le reste du corps. 1694 Adj. Qui a des cornes. Il n'est employé que dans le blason. 1772 Il se dit de tout animal qui est marqué dans l'écu, lorsque ses cornes font d'autres couleurs que l'animal. 1780 Se dit de tous les animaux qui ont des cornes, quand elles sont d'autres couleurs que l'animal. 1798 Il se dit des animaux qui ont des cornes, quand elles sont d'une autre couleur que l'animal. 1843 Armé de cornes d'un autre émail que le reste du corps. 1864 Se dit de tous les animaux à cornes quand l'on veut représenter cette partie de la tête avec une couleur autre que le reste de l'animal. 1872 Se dit de tous les animaux à cornes, quand elles sont d'autres couleurs que l'animal. 1885 S'emploie pour désigner l'émail des cornes, des animaux. 1887 Exprime l'émail des cornes des animaux et principalement de celles du bétail, quand cet émail est autre que celui du corps. Pour le cerf, on dit ramé. 1899 Se dit de tout animal à cornes, lorsque ces cornes sont d'un autre émail que le corps de l'animal. 1901 Ce terme s'emploie pour désigner l'émail des cornes des ruminants ou d'autres espèces, lorsqu'il est différent de celui de leurs corps. 1905 Se dit des animaux cornus représentés avec les cornes d'un émail ou métal différent de celui du corps.

Accosté

Se dit du pal, de la bande, de la barre, quand ces pièces ont à leurs côtés d'autres pièces moindres. Le pal est accosté de six annelets, quand il y en a trois d'un côté et autant de l'autre ; la bande est accostée, quand les pièces qui sont à ses côtés sont couchées dans le même sens qu'elle, et qu'il y en a le même nombre de chaque côté. Les bandes qui ont aux côtés des pièces rondes, comme besants, tourteaux, annelets, roses, s'appellent accompagnées plutôt qu'accostées. Exemples ci-dessous: de gueules, à la bande d'or, accompagné en chef de 3 besants d'or, posés et bande, et en pointe de 3 billettes d'argent en pal, mais posées en bande. Le 2ème exemple montre un pal accosté en chef de 2 fleurdelys.

1660 Se dit des pièces qui sont posées aux côtés d'une autre pièce. 1772 Dont on se sert en parlant de toutes les pieces de longueur mises en pal, c'est-à-dire, occupant le tiers de l'écu de haut en bas par le milieu, ou mises en bande; ce qui veut dire occupant diagonalement le tiers de l'écu de droite à gauche, quand elles ont d'autres pieces à leurs côtés. Le pal est dit accosté de six annelets quand il y en a trois d'un côté et autant de l'autre; et la bande est dite accostée quand les pieces qui sont à ses côtés sont couchées du même sens, et qu'il y en a le même nombre de chaque côté. Lorsqu'on emploie des besans, des tourteaux, des roses, des annelets, qui sont des pieces rondes, on peut dire accompagné au lieu d'accosté. Voyez Accompagné. 1780 Se dit de toutes les pièces de longueur, mises en pal ou en bande, quand elles en ont d'autres à leurs côtés ; ainsi le pal peut être accosté de deux, de quatre ou de six annelets, trois d'un côté et trois de l'autre ; de même un arbre, une lance, une pique, une épée, etc. On dit le même de la bande, quand les pièces qui sont à ses côtés, suivent le même sens qu'elle ; ainsi on la dira accostée de deux, de quatre et de six billettes, quand elles seront couchées dans le même sens, trois d'un côté et trois d'un autre, suivant l'étendue de la bande. 1843 Un pal, une bande, etc., sont accostés quand ils sont accompagnés d'autres pièces accessoires posées le long de leurs côtés. 1864 Même sens qu'accompagné, s'applique particulièrement aux pièces de longueur. Ainsi on dira un pal accosté de six annelets. 1872 Se dit d'une figure ayant une ou plusieurs pièces à ses côtés. 1885 Lorsque le pal, la bande, la barre sont accompagnés de figures placées dans le même sens, on dit qu'elles sont accostées. Ainsi le pal peut être accosté de deux, de quatre, de six tourteaux; une bande de deux, de quatre roses ou plus. Mais si ces figures sont droites, il est nécessaire de l'énoncer, surtout s'il y en a six, car elles pourraient être mises en orle. 1887 Se dit : 1° d'une figure placée entre deux ou plusieurs autres ; 2° de deux figures placées côte à côte. 1899 Se dit du pal, de la bande, de la barre, quand ces pièces ont à leurs côtés d'autres pièces moindres. Le pal est accosté de six annelets, quand il y en a trois d'un côté et autant de l'autre ; la bande est accostée, quand les pièces qui sont à ses côtés sont couchées dans le même sens qu'elle, et qu'il y en a le même nombre de chaque côté. Les bandes qui ont aux côtés des pièces rondes, comme besants, tourteaux, annelets, roses, s'appellent accompagnées plutôt qu'accostées. 1905 Se dit d'une pièce principale posée en pal, en bande ou en barre quand elle en a d'autres à ses côtés. Accosté n'est jamais l'attribut d'une pièce ronde comme un besant, un anneau, etc. Les pièces accostées doivent être placées dans le sens de la pièce principale ; dans le cas contraire, elles sont dites accompagnées. Côtoyé n'est pas absolument synonyme, car il s'applique surtout aux pièces de longueurs, comme pals et bandes, quand elles sont accompagnées de menues pièces en nombre.

Accôté

Voir Accompagné.

1901 Voir Accompagné.

Accouple

Est un bâton d'un demi-pié auquel pendent deux attaches dont on se sert pour coupler les chiens.

1772 Est un bâton d'un demi-pié auquel pendent deux attaches dont on se sert pour coupler les chiens.

Accouplé

Placé par deux, très près l'un de l'autre

Accroupi

(ou Assis) - Se dit d'un lion assis sur son arrière train ou d'autres petits animaux sauvages non passant ni courant. Se dit aussi des lièvres et des lapins qui sont ramassés, ce qui est leur posture ordinaire lorsqu'ils ne sont pas courants.

1772 Se dit du Lion quand il est assis, comme celui de la ville d'Arles, et celui de Venise. On dit la même chose de tous les animaux sauvages qui sont dans cette posture, et des lievres, lapins et conils qui sont ramassés, ce qui est leur posture ordinaire, lorsqu'ils ne courent pas. 1780 Se dit du lion, quand il est assis, comme celui de Venise : on dit le même de tous les animaux sauvages qui sont en cette posture, et des lièvres, lapins et conils qui sont ramassés, ce qui est leur posture ordinaire, quand ils ne courent pas. 1864 Se dit des animaux qui sont assis sur leurs pattes et ramassés. 1872 Se dit de tout animal assis. 1885 Le lion assis prend cette qualification, ainsi que tous les animaux sauvages. Les lièvres, lapins et écureuils au repos sont aussi accroupis. 1887 Terme pour les animaux sauvages lorsqu'ils sont assis, ainsi que pour les lièvres et écureuils au repos. On peut se servir aussi bien des termes assis et couché. 1899 Se dit du lion, et autres animaux lorsqu'ils sont assis. Se dit aussi des lièvres et des lapins qui sont ramassés, ce qui est leur posture ordinaire lorsqu'ils ne sont pas courants. 1901 Position des animaux sauvages au repos, c'est-à-dire, assis sur leur derrière. 1905 Se dit du lion et des autres animaux lorsqu'ils sont assis ou ramassés.

Acculé

Se dit d'un cheval cabré qui paraît s'abaisser pour mieux s'élancer. Se dit aussi d'une licorne assise qui lève ses pattes de devant. S'applique aussi aux autres animaux généralement à quatre pattes cabrés, renversés en arrière. Ou aussi s'opposant par l'arrière. Se dit aussi de deux croissants posés l'un sur l'autre dont le premier est pointes en haut et le second pointes en bas. Se dit aussi de deux canons placés sur leur affût, sur une même ligne dont l'un est tourné à dextre et l'autre à senestre et que le grand maître de l'artillerie porte au bas de ses armoiries, comme marque de sa dignité.

1772 Il se dit d'un cheval cabré quand il est sur le cul en arriere, et de deux canons opposés sur leurs affuts, comme les deux que le Grand-Maître de l'Artillerie met au bas de ses armoiries pour marque de sa dignité. 1780 Se dit d'un cheval cabré, quand il est sur le cul en arrière, et de deux canons opposés sur leurs affûts, comme les deux que le Grand Maître de l'Artillerie met au bas de ses Armoiries pour marque de sa dignité. 1798 Un cheval acculé, cabré en arrière et sur le cul. 1864 Se dit d'un animal cabré qui tombe en arrière et aussi des canons apposés sur leurs affûts. 1872 Se dit d'un cheval cabré paraissant presque sur le derrière. 1885 Se dit des canons placés sur leur affût que le grand maître de l'artillerie porte au bas de ses armoiries, comme marque de sa dignité. Le cheval est acculé quand il est renversé en arrière. 1887 Se dit : 1° d'un cheval cabré, qui paraît s'abaisser pour mieux s'élancer ; 2° d'une licorne assise qui lève ses pattes de devant ; 3° de deux croissants posés l'un sur l'autre, dont le premier est montant et le second versé ; 4° de deux canons sur une même ligne, dont l'un est tourné à dextre et l'autre à senestre. 1899 Se dit d'un cheval cabré et renversé en arrière, de manière, qu'il semble porter sur le cul, se dit aussi de quelques autres animaux dans la même position, on le dit encore de deux canons posés sur leurs affûts. 1901 Cette expression s'applique au cheval cabré ; à la licorne assise levant ses jambes de devant ; à deux croissants dont le premier est montant et le second versé ; à deux canons dont les gueules sont tournées vers les flancs de l'écu. 1905 Se dit soit du cheval et de quelques autres animaux cabrés, renversés en arrière, soit de deux canons posés sur leurs affûts, la bouche tournée d'un côté opposé.

Ache

Plante ombellifère dont une espèce est le céleri. Elles ornent les couronnes de marquis. Feuille d'ache: feuille de céleri ou de persil.

1901 Genre de plantes ombellifères amminées, comprenant quatre espèces, dont l'une, la plus commune, est le céleri. Depuis la féodalité, les fleurons des couronnes de l'ancienne chevalerie ont été modelés sur des feuilles d'ache. Ces couronnes avaient cinq fleurons montés sur un bandeau d'or, orné de pierres précieuses. 1905 La feuille d'ache, très usitée comme élément décoratif dans l'architecture gothique, est l'ornement caractéristique de la couronne des ducs et des marquis, dont elle forme les fleurons.

Achement

Lambrequins ou chaperons d'étoffe découpés, qui environnent le casque ou l'écu. Ils sont ordinairement des mêmes émaux que les armoiries.

1772 Lambrequins ou chaperons d'étoffe découpés qui environnent le casque et l'écu. Ils sont ordinairement des mêmes émaux que les armoiries. 1798 Lambrequins découpés. 1864 Même signification que lambrequin. 1899 Lambrequins ou chaperons d'étoffe découpés, qui environnent le casque ou l'écu. Ils sont ordinairement des mêmes émaux que les armoiries.

Aciéré

Indique l'émail du fer d'un meuble, généralement une arme. Synonyme de ferré.

Acrotère

Pièce d'architecture. Eléments saillants aux angles d'un fronton.

Addextré

Voir Adextré.

1798 Voir Adextré.

Addossé

Se dit de deux animaux tournés dos à dos, ou de deux clefs dont les pannetons sont tournés en dehors, etc.

1864 Se dit de deux animaux tournés dos à dos, ou de deux clefs dont les pannetons sont tournés en dehors, etc. 1899 Se dit de deux animaux se tournant le dos, et en général de toutes les pièces de longueur qui ont deux faces différentes, comme les haches, les doloires, les marteaux. On appelle clefs adossées celles qui ont leur panneton tournés en dehors, l'un d'un côté, l'autre de l'autre.

Adextré

Se dit de toute pièce principale de l'écu quand elle est accompagnée à dextre, c'est-à-dire à droite, d'une pièce secondaire. La position de ces pièces doit toujours être indiquée soit en chef, soit en abîme, soit en pointe. Se dit aussi de la partie droite de l'écu, quand elle est d'un métal différent de la gauche.

1660 Qui se met au côté dextre de l'écu. 1772 Se dit des pieces qui en ont quelqu'autre à leur droite; un pal qui n'auroit qu'un lion sur le flanc droit, seroit dit addextré de ce lion. 1780 Se dit des pièces qui en ont quelqu'autre à leur droite, comme un pal qui n'aurait qu'un lion sur le flanc droit serait dit adextré de ce lion. 1798 Se dit des pièces qui en ont une autre à leur droite. Pal adextré d'une croix. 1843 Qui a une pièce posée à sa droite. 1864 Se dit des pièces qui en ont quelqu'autre à leur droite, comme un pal qui n'aurait qu'un lion sur le flanc droit, serait dit addextré de ce lion. 1872 Se dit d'une pièce en ayant une autre à son côté dextre. 1885 Se dit des pièces qui en ont une autre à leur droite. Ainsi un pal accompagné, sur le flanc droit, d'un lion, serait dit adextré de ce lion. 1887 1° ce terme s'emploie des figures qui ont une ou plusieurs autres à leur côté dextre ; 2° nom d'une section héraldique excessivement rare que produit un pal s'unissant au flanc dextre de l'écu. Voir Senestré. 1899 Se dit des pièces qui en ont quelqu'autre à leur droite, un pal qui n'aurait qu'un lion sur le flanc droit, serait adextré de ce lion. De sinople, à trois trèfles d'argent, adextrés d'une croix d'or en chef et 1901 Cette expression désigne la position d'une pièce quelconque à droite d'un symbole de l'écu, et une section ou portion produisant un pal au côté dextre du bouclier. 1904 Se dit d'une pièce ou d'un objet qui en a un autre à sa droite. 1905 Se dit de toute pièce principale de l'écu quand elle est accompagnée à dextre, c'est-à-dire à droite, d'une pièce secondaire. La position de ces pièces doit toujours être indiquée soit en chef, soit en abîme, soit en pointe. Se dit aussi de la partie droite de l'écu, quand elle est d'un métal différent de la gauche.

Adossé

Se dit de deux animaux se tournant le dos, et en général de toutes les pièces de longueur qui ont deux faces différentes, comme les haches, les doloires, les marteaux. On appelle clefs adossées celles qui ont leur panneton tournés en dehors, l'un d'un côté, l'autre de l'autre.

1660 Ou adorsé. Tourné dos à dos, ayant le dos contre le dos de son pareil. 1694 Part. En terme de blason il se dit de deux poissons qu'on met dos à dos. Le Duché de Bar a pour armes deux bars adossées. 1772 Il se dit de deux animaux rampans qui ont le dos l'un contre l'autre, Lions adossés: on le dit généralement de tout ce qui est de longueur, et qui a deux faces différentes, comme les haches, les doloires, les marteaux, etc. Clefs adossées, c'est-à-dire, qui ont leurs pannetons tournés en dehors, l'un d'un côté et l'autre de l'autre. Haches adossées, marteaux adossés. 1780 Se dit de deux animaux qui sont rampants, les dos tournés, comme deux lions, etc. deux clefs sont aussi dites adossées quand leurs pannetons sont tournés en dehors, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; de même deux faux, et généralement tout ce qui est de longueur, et qui a deux faces différentes, comme les haches, les doloires, les marteaux. 1798 Se dit de deux pièces d'armoiries, comme deux lions, deux poissons, mis dos à dos. Le Duché de Bar a pour armes deux bars adossés. Il porte de gueules à deux lions adossés. 1843 Se dit de deux animaux, de deux clefs ou de deux objets posés en pal et tournés dos à dos. 1872 Se dit de deux êtres vivants qui se tournent le dos. 1885 S'emploie pour désigner la position de deux animaux qui se tournent le dos. De même pour deux clefs dont les pannetons sont tournés en dehors, l'un à dextre, l'autre à sénestre, et généralement tous les objets qui peuvent être posés en pal, quoique sur des côtés différents, tels que les faux, les haches, les doloires, les marteaux, etc., etc. 1887 Se dit de deux animaux ou objets tels que lions, poissons, faux, haches, etc., qui se tournent le dos ; de deux clés dont les pannetons sont tournés en dehors, etc. ; de deux demi-vols dont les dossiers sont tournés l'un vers l'autre, etc. 1901 Se dit de deux animaux ou emblèmes quelconques qui se tournent le dos. Deux têtes d'animaux dont les faces sont opposées, sont aussi qualifiées d'adossées. 1904 Dos à dos. 1905 Se dit de deux pièces pareilles représentées sur l'écu dos à dos, que ce soit des animaux ou des objets.

Aérostat

Appareil qui s'élève dans les airs, appelé montgolfière.

1905 Appareil qui s'élève dans les airs, appelé montgolfière.

Affaissé

Se dit d'une fasce ou bande, courbée vers le bas de l'écu. Voir voûté.

1887 Se dit d'une fasce ou bande, courbée vers le bas de l'écu. Voir voûté. 1901 Terme indiquant la courbure d'une fasce, d'un chevron ou d'une bande.

Affronté

Se dit de deux animaux qui se regardent, comme deux lions, deux autres animaux ou deux têtes d'animaux. C'est l'opposé d'adossé. Il en est de même pour toutes pièces se regardant ou tournées l'une vers l'autre, marteaux, haches, faux, croissant, etc... Synonyme de confronté. En principe les meubles ou figures affrontées ne se touchent pas, si elles se touchent elles sont dites alors contre-rampantes, contre-pointées, etc... Les deux figures ou meubles affrontés peuvent être de nature tout à fait différente.

1660 Le contraire d'adossé, lorsque deux animaux debout ou en pied comme deux lions, deux loups, deux chiens ou autre ou leurs têtes seulement se regardent l'un l'autre. 1772 C'est le contraire d'adossé; il se dit de deux choses opposées de front, comme deux lions, ou deux autres animaux. 1780 Est le contraire d'adossé, et se dit de deux choses qui sont opposées de front, comme deux lions ou deux autres animaux. 1798 Se dit de deux animaux qui se regardent. Deux lions affrontés. 1843 Ce terme est le contraire d'adossé. 1864 Est le contraire d'addossé. 1872 Contraire d'Adossé. 1885 C'est le contraire du précédent. Deux animaux sont affrontés quand ils se font face l'un à l'autre. 1887 C'est le contraire d'adossé. On le dit d'animaux ou objets qui se font face l'un à l'autre. 1899 Se dit de deux choses opposées de front, comme deux lions, deux autres animaux ou deux têtes d'animaux. C'est l'opposé d'adossé. 1901 Est l'antithèse d'adossé. On le dit aussi pour des animaux dont les têtes seules se regardent. Des faulx, des clefs et d'autres pièces de longueur qui ont deux côtés différents et qui se trouvent l'une vis-à-vis de l'autre, les tiges et manches écartés, sont qualifiées d'affrontées. 1904 Face à face. 1905 Se dit de deux animaux ou de deux têtes d'animaux qui se regardent, et de deux choses qui sont opposées de front. Se dit aussi des objets dont les tranchants ou les pointes se regardent. Croissants affrontés sont ceux dont les concavités se regardent.

Affût

Machine de bois servant à poser, à soutenir le canon.

Affûté

Se dit d'un canon qui n'est pas du même émail que son affût.

1885 Se dit d'un canon qui n'est pas de même émail que son affût. 1887 Se dit de l'émail de l'affût d'un canon. 1899 Se dit d'un canon qui n'est pas du même émail que son affût. 1901 Mot qui désigne l'émail de l'affût d'un canon ou d'un mortier. 1905 Se dit d'un canon représenté avec un affût d'un émail ou d'un métal différent du sien (ce terme n'est guère en usage dans les armoiries modernes).

Agace

Vieux nom de la pie, pie grièche, agache (en picard: corneille : toutes nos excuses aux picards, cette information extraite de l'armorial de BELLEVAL (Armorial de Ponthieu et Vimeu, blason de la famille LAGACHE (page 380 du Tome 1) semble inexacte, l'agace étant bien la pie... "pisqu'on apareille poé un djai aveu in-ne agache !" Merci au picard Jean-Michel).

1905 Nom de la pie quand elle est figurée dans l'écu.

Agache

Voir Agace.

Agasse

Voir Agace.

1905 Voir Agace.

Agasso

Pie en provençal.

Agité

Attribut des eaux quand elles n'ont pas leur calme habituel. Terme qui s'emploie d'une mer lorsque l'ombre des vagues est d'un autre émail que celui de l'eau. Synonyme de ombré pour les eaux.

1887 Terme qui s'emploie d'une mer lorsque l'ombre des vagues est d'un autre émail que celui de l'eau. 1901 Indique la mer dont l'ombre des ondes est d'un émail différent de celui de l'eau. 1905 Se dit des flots de la mer ou de l'eau quand ils sont représentés en mouvement.

Agneau

Plus souvent employé, sous le nom de mouton. Voyez ce mot. Lorsqu'il s'agit d'un agneau pascal (paschal) il prend aussi le nom d'Agnus Dei; on le représente tenant une croix à laquelle est attachée une oriflamme chargée d'une croisette de gueules ou quelque fois d'un gonfanon d'argent chargé d'une croix de gueules. Lorsque ces émaux sont autres, il faut l'indiquer. On le dit arboré de son étendard. L'agneau doit toujours être représenté de profil et passant.

1660 Animal peu usité en armoiries. 1885 On le nomme Agneau pascal lorsqu'il tient une banderole. Il prend aussi le nom d'Agnus Dei. 1887 Cet animal, d'ordinaire passant, prend le nom d'agneau pascal ou Agnus Dei lorsqu'il tient une bannière, ou quelquefois un gonfanon, d'argent, chargé d'une croix de gueules. Lorsque ces émaux sont autres, on doit l'indiquer. 1899 Plus souvent employé, sous le nom de mouton. Voyez ce mot. On appelle Agneau pascal, celui qui tient une banderole ou panonceau chargé, en bas d'une croisette. On le nomme aussi Agnus Dei, il est toujours figuré passant. 1901 Animal représenté passant. On le nomme agneau pascal qu'il tient un pannonceau d'argent chargé d'une croisette ordinairement de gueules. En cas contraire, on spécifie les émaux. 1905 Il est toujours représenté de profil et passant.

Agneau-Pascal

Agneau de Dieu. Est un nom que l'on donne aux pains de cire empreints de la figure d'un agneau portant l'étendard de la croix.

1843 Agneau qui porte une petite bannière. 1905 Figuration de l'agneau porte-étendard qui tient par une de ses pattes de devant la bannière du Christ, frappée d'une croix de gueules sur champ d'argent. L'agneau pascal est toujours représenté passant, et souvent nimbé.

Agnelet

Petit agneau.

1905 Petit agneau.

Agnon

Voir Agneau.

Agnus Dei

Voir Agneau pascal.

Agun

Voir Agneau.

Aigle

Figure héraldique qui, avec le lion et la fleur-de-lys sont dans l'art héraldique les plus chargées de symboles et d'ancienneté. Pour ces raisons elles ont subit de nombreuses évolutions dans le temps. Le plus héraldique de tous les oiseaux, symbole de la Royauté. L'aigle héraldique est toujours au féminin bien qu'au XVIIe siècle on le trouve souvent au masculin. Quand elle a les deux ailes ouvertes et étendues, on l'appelle éployée. Elle a le vol abaissé quand elles sont rabattues vers la pointe de l'écu. Elle regarde ordinairement à dextre, toutefois lorsqu'elles regardent à senestre l'aigle est dite contournée. Si elle (l'aigle) est répétée plusieurs fois dans l'écu, trois au minimum et le vol étendu, elles se nomment aiglettes ou aiglons, quand le vol est abaissé on doit le spécifier. On appelle vol d'aigle, les deux ailes sans corps, demi-vol une seule aile. On dit becquée, lampassée ou langué, armée, onglée, membrée de ... lorsque ces parties sont d'un autre émail que celui du corps. Elle peut être couronnée ou diadémée. L'aigle peut être présenté avec deux têtes, dans ce cas il faut l'exprimer et ne pas dire comme certains auteurs l'ont fait que c'est l'aigle dite éployée. L'aigle est démembrée lorsque ses membres sont séparés de son corps. L'aigle est seule capable de lutter contre le soleil. L'aigle peut tenir quelque chose en son bec. Enfin tréflée.

1660 Pour ceux qui s'en sont servi en armoiries ils l'on diversifié, représentant parfois l'aigle à une tête, tantôt avec deux, en ce cas on le qualifie, éployé, mais pourtant elle n'a jamais qu'un corps, deux jambes, et deux ailes toujours ouvertes et étendues et montrant entièrement l'estomac. Il y a des aigles qui sont couronnées, d'autres qui sont membrées et becquées de différents émail que celui du corps, et même il y en a qui sont monstrueuses qui ont des têtes humaines et de loup. L'aigle se représente souvent sans couronne et d'un seul émail sans spécifier ni membre ni bec. 1679 Depuis a emporté le prix, & grandeur en armoiries, de laquelle anciennement, les grands seullement, en ornoyent leurs escus. Nul ne l'osoit porter en ses armes, s'il ne luy estoit donné par les souverains, dautant qu'ils l'estimoyent cher, & à eux propre. Il se trouve quelquesfois, ayant deux testes sur un seul corps. Aucunesfois ayans diadesmes, ou couronnes (comme les armes du sacré Empire) n'ayans tousiours que deux aisles & deux iambes, avec leurs griffes & ongles. En ce temps, on en voit souvent an armes, tant en chef qu'autrement. 1843 Elle se représente montrant l'estomac, la tête haute et les ailes étendues et relevées vers le chef de l'écu. 1872 En héraldie, aigle est du féminin. 1885 En blason, l'aigle est du genre féminin. Son attitude est d'avoir les ailes ouvertes, et l'on dit qu'elle a le vol abaissé quand ses ailes sont tournées vers la pointe de l'écu. On voit souvent l'aigle avec deux têtes. On la nomme dans ce cas éployée, mais on doit alors la ranger au nombre des figures chimériques. 1887 En langage héraldique, est du genre féminin. Sous sa forme naturelle, l'aigle est assez rare en armoiries ; on la nomme aigle de profil, de ce qu'on la met toujours de profil. L'aigle héraldique, celle qui s'appelle aigle tout court, est représentée le corps érigé, les ailes ouvertes et étendues des deux côtés, la tête de profil, les pattes écartées, la queue descendante verticalement et ornée de plumes ondoyantes. Lorsqu'elle a deux têtes, elle reçoit le nom d'aigle éployée. Il est absolument indifférent si le bout des ailes d'une aigle soit tourné vers le chef ou vers la pointe de l'écu, ce qui dépendait du goût régnant à telle ou telle époque et des habitudes des peintres ou sculpteurs d'autrefois. Aux temps chevaleresques, l'aigle avait toujours les ailes abaissées ; aujourd'hui elle les porte levées et dirigées vers le chef de l'écu. 1899 En blason, l'aigle est quelquefois représentée avec deux têtes, quoiqu'elle n'ait jamais qu'un corps et deux jambes. Quand elle a les deux ailes ouvertes et étendues, on l'appelle éployée. Lorsqu'elle à un petit cercle sur la tête, on la dit diadémée, ou couronnée ; languée se dit de sa langue, becquée, de son bec, membrée, de ses jambes, armée de ses griffes, lorsque des parties sont d'un autre émail ou métal que son corps. L'attitude la plus ordinaire de l'Aigle dans le blason est d'avoir les ailes ouvertes et étendues, de manière que les pointes soient élevées en haut. Il y en a cependant dont les ailes sont repliées, on dit alors qu'elles sont au vol abaissé. 1901 Oiseau de proie de la classe des faucons. L'aigle est représentée le bec ouvert et les ailes étendues. Celle qui a deux têtes est dite éployée ou Aigle de l'Empire. On dit de l'aigle, languée de sa langue ; membrée de ses jambes ; armée de ses griffes, lorsqu'elles sont d'un émail différent de celui du corps. 1905 L'aigle est représentée vue de face, la tête tournée de profil vers la droite, les ailes étendues ou parfois pendantes (abaissées). Elle est dite bicéphale, quand elle a deux têtes ; éployée, quand les ailes sont ouvertes ; becquée, lampassée, membrée, suivant que son bec, sa langue, ses pattes sont d'un émail différent ; contournée, quand la tête regarde à gauche ; couronnée ou diadémée, si elle porte couronne ou diadème ; essorante, quand elle semble devoir s'envoler ; essorée, représentée au vol ; au naturel, quand elle est figurée vue de profil, ou avec sa tête de face.

Aigle (demi-)

Moitié dextre d'une Aigle coupée dans le sens vertical. (Principalement dans les Armoiries Frisonnes).

1887 Qui figure dans presque toutes les armoiries frisonnes, est la moitié (presque sans exception la moitié dextre) d'une aigle dont le corps serait coupé en sens vertical, tandis que la tête et le col sont restés libres, ce qui fait qu'elle serait plutôt la moitié d'une aigle éployée. Cependant on est convenu de la considérer comme la moitié d'une aigle simple.

Aigle (Main d')

Voir Main d'Aigle.

1887 Voir Main d'Aigle.

Aigle à deux tetes

Figure chimérique qui se trouve dans les armes d'Autriche et ailleurs.

1864 Figure chimérique qui se trouve dans les armes d'Autriche et ailleurs.

Aigle d'Autriche

C'est une aigle éployée de sable, becquée et membrée d'or, surmontée d'une couronne impériale et tenant de sa griffe dextre une épée et un sceptre et de sa senestre un monde. Elle porte sur son estomac un écusson aux armes de la maison Impériale.

1887 C'est une aigle éployée de sable, becquée et membrée d'or, surmontée d'une couronne impériale et tenant de sa griffe dextre une épée et un sceptre et de sa senestre un monde. Elle porte sur son estomac un écusson aux armes de la maison Impériale.

Aigle de Brandebourg

Aigle de gueules, becquée et membrée d'or, tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa senestre une épée. Chaque aile est chargée d'un demi-cercle tréflé d'or.

1887 Aigle de gueules, becquée et membrée d'or, tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa senestre une épée. Chaque aile est chargée d'un demi-cercle tréflé d'or.

Aigle de l'Empire

Cet emblème de l'Empire Germanique était une aigle éployée de sable, chaque tête diadémée d'or. Le nouvel Empire Germanique porte l'aigle de Prusse en champ d'argent, chargé sur sa poitrine d'un écusson aux armes de Hohenzollern, qui sont écartelées d'argent et de sable.

1887 Cet emblème de l'Empire Germanique était une aigle éployée de sable, chaque tête diadémée d'or. Le nouvel Empire Germanique porte l'aigle de Prusse en champ d'argent, chargé sur sa poitrine d'un écusson aux armes de Hohenzollern, qui sont écartelées d'argent et de sable.

Aigle de Prusse

Aigle de sable, becquée et membrée d'or, sommée d'une couronne royale, chaque aile chargée d'un demi-cercle tréflé d'or, l'estomac chargé des lettres F R entrelacées d'or, surmontées d'une couronne de même émail.

1887 Aigle de sable, becquée et membrée d'or, sommée d'une couronne royale, chaque aile chargée d'un demi-cercle tréflé d'or, l'estomac chargé des lettres F R entrelacées d'or, surmontées d'une couronne de même émail.

Aigle de Russie

Telle qu'elle paraît dans les armoiries, est une aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules, chaque tête sommée d'une couronne impériale, tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa senestre un monde. Elle porte sur son estomac un écusson aux armes de Moscovia et souvent sur ses ailes huit écussons aux armes des royaumes soumis à l'autorité de l'empereur de Russie. Elle est surmontée d'une troisième couronne impériale.

1887 Telle qu'elle paraît dans les armoiries, est une aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules, chaque tête sommée d'une couronne impériale, tenant de sa griffe dextre un sceptre et de sa senestre un monde. Elle porte sur son estomac un écusson aux armes de Moscovia et souvent sur ses ailes huit écussons aux armes des royaumes soumis à l'autorité de l'empereur de Russie. Elle est surmontée d'une troisième couronne impériale.

Aigle diadémée

Se dit de l'aigle qui a un petit cercle rond sur la tête.

Aiglette

(ou Aiglon) - Terme dont on se sert, lorsqu'il y a plusieurs aigles dans un écu. Elles y paraissent avec bec et jambes, et sont souvent becquées et membrées, d'une autre couleur que l'émail de leur corps. L'Aigle, même seule, est quelquefois nommée Aiglette lorsqu'elle est posée sur une pièce honorable et qu'elle n'occupe pas la partie la plus apparente de l'écu.

1660 Diminutif de l'aigle, ainsi dites lorsqu'il s'en trouve plusieurs ensemble dans un écu. Ils ont bec et jambes et souvent ils sont becqués et membrés d'autres couleur ou métal que le gros du corps. 1679 Ainsi dites, lors qu'il s'en trouve plusieurs ensemble en un escu, & d'aucuns sont nommez allelyons (& pour mieux dire allerions) qui a esté mal entendu & praticqué, car les allerions n'ont iamais en armes, bec, iambes, ne pieds, ce que les aiglettes ont, les alerions, sont en armes les aisles estendues, ce que la merlette n'a iamais. 1780 On se sert de ce terme quand il y a plusieurs aigles dans un écu. Elles y paraissent avec bec et jambes, et sont fort souvent becquées et membrées d'un autre émail que le reste du corps. 1843 Petite aigle qui se trouve en nombre dans un écu. 1885 L'aigle est ainsi nommé lorsqu'elle est répétée plusieurs fois dans l'écu. Elle conserve du reste toutes les formes de l'aigle héraldique. 1899 Terme dont on se sert, lorsqu'il y a plusieurs aigles dans un écu. Elles y paraissent avec bec et jambes, et sont fort souvent becquées et membrées, d'une autre couleur que l'émail de leur corps. L'Aigle, même seule, est quelquefois nommée Aiglette lorsqu'elle est posée sur une pièce honorable et qu'elle n'occupe pas la partie la plus apparente de l'écu. 1901 Petite aigle dans un écu, en nombre minimum de trois, représentée au vol étendu. Quand le vol est abaissé, on doit le spécifier. 1905 Nom donné aux aigles mises en nombre sur un écu. On dit aussi Aiglon, et Aiglat. L'aigliau est l'aigle jeune, sans serres, sans bec. Les aiglettes sont ordinairement au nombre de trois. Quelquefois, on appelle aiglette une aigle seule, quand elle est posée sur une pièce honorable, et qu'elle n'occupe point la partie apparente de l'écu. Voir Alérion.

Aiglette de mer

Cormoran. Voir Saffre.

Aiglise

Église.

Aiglon

Se dit de plusieurs aigles figurant sur un même écu. On dit aussi Aiglats et Aiglettes.

1798 Pour désigner de jeunes aigles, représentés sans bec et sans serres. Il porte d'azur à trois aiglons d'or, à trois aiglettes d'or. 1899 Voir aiglette. 1905 Se dit de plusieurs aigles figurant sur un même écu. On dit aussi Aiglats et Aiglettes.

Aigret

Oiseau blanc, du genre du héron.

Aigrette

Grand héron blanc et gris des pays chauds. Faisceau de plumes.

1905 Espèce de héron nommée Saffre ; mais on entend aussi par Aigrette le héron ordinaire. Voir Héron et Saffre.

Aigron

Espèce de petit héron blanc. Cet oiseau a sur le dos et à côté des ailes plusieurs plumes blanches fines et déliées dont l'assemblage forme un ornement auquel on a donné le nom d'aigrette, synonyme d'aigron. Autrefois, en terme d'armoiries, l'on appelait aigrette le panache d'un heaume. L'aigron est représenté de profil et passant. C'est le nom provençal du héron, provenant de l'ancien allemand heigero.

1901 Espèce de petit héron blanc. Cet oiseau a sur le dos et à côté des ailes plusieurs plumes blanches fines et déliées dont l'assemblage forme un ornement auquel on a donné le nom d'aigrette, synonyme d'aigron. Autrefois, en terme d'armoiries, l'on appelait aigrette le panache d'un heaume. L'aigron est représenté de profil et passant. C'est le nom provençal du héron, provenant de l'ancien allemand heigero.

Aiguière

Vase ayant un bec à dextre et sur le côté senestre une anse. L'aiguière ressemble en général à une pignate agrandie.

1887 Vase ayant un bec, et sur le côté senestre une anse. L'aiguière ressemble en général à une pignate agrandie. 1901 (antique) Vase cylindrique et très ouvert, à anse et à bec, dans lequel on met de l'eau pour le service de la table ou de la toilette. 1905 L'aiguière est placée de profil, l'anse tournée à senestre.

Aiguille à coudre

Pièce métallique utilisée pour coudre

Aiguille de boussole

Pour indiquer le Nord.

Aiguillon

Pointe de fer fixée à un long bâton, ou simplement Bâton pointu pour piquer les boeufs.

1905 Pointe de fer fixée à un long bâton, ou simplement Bâton pointu pour piquer les boeufs.

Aiguillonné

Pour indiquer l'émail de l'aiguillon (langue ').

1905 Pour indiquer l'émail de l'aiguillon (langue ').

Aiguisé

Se dit de toute pièce dont les extrémités sont en pointe, comme le pal, la fasce, la croix, le sautoir, etc... Aiguisé diffère du fiché, en ce que l'angle est obtus alors que dans le fiché il est aigu. S'emploie également pour un outil, dont le fer est d'un émail particulier.

1660 Qui a les bouts aigus, terminés en pointes. 1772 Se dit d'une croix, d'une fasce, d'un pal, dont les bouts sont taillés en pointe, mais de sorte néanmoins que ces pointes ne forment que des angles obtus. L'aiguisé differe du fiché en ce que celui-ci s'appétissant depuis le haut, se termine par le bas en une pointe aiguë; au lieu que la pointe de l'aiguisé ne prend que tout au bas. 1780 Se dit de toutes les pièces dont les extrémités peuvent être aiguës, comme le pal, la fasce, la croix, le sautoir. 1843 Qui a les bouts aigus et terminés en pointe. 1864 Se dit de toutes les pièces dont les extrémités peuvent être aiguës comme la croix, le pal, etc. 1872 Se dit de toutes pièces dont les extrémités se terminent en pointe. 1885 Se dit de toutes les pièces dont les extrémités peuvent être amincies, comme le pal, la fasce, la croix, le sautoir; etc., etc. 1887 Se dit du pal et de la croix dont le pied est effilé. Voir Fiché. 1899 Se dit d'une croix, d'une fasce, d'un pal, dont les bouts sont taillés en pointe. L'Aiguisé diffère du fiché, en ce que sa pointe ne forme que le bas de la pièce qui est dite aiguisée, tandis que le fiché (voir ce mot) va en s'amincissant depuis le haut de la pièce et de termine par le bas en pointe aiguë. 1901 Se dit des pièces, telles que la croix, le pal, etc., dont l'extrémité ou les extrémités se terminent en pointe effilée. 1905 Se dit des pièces qui ont leurs extrémités taillées en pointe. Voir Fiché. On entendait au moyen-âge par pal aiguisé la figure aujourd'hui nommée pile. Se dit aussi des instruments avec une pointe ou un tranchant d'un émail particulier, que ce soit une arme, un outil, etc.

Ail

Plante potagère à bulbe dont les gousses ont une odeur forte.

Aile

L'aile est souvent représentée simple, on dit ailes conjointes lorsqu'elles sont doubles ou complètes. On les nomme ailes renversées, quand les pointes sont tournées vers le bas de l'écu, et élevées, si elles sont dirigées vers le chef. Voir le mot Vol. Les ailes d'oiseaux seules portent le nom de vol ou demi-vol, celles des anges conservent leur nom d'ailes.

1660 De quelque oiseau que ce soit quand elle est seule se blasonne demi-vol, et un vol lorsqu'il y en a deux. Voir Demi-vol. 1887 Les ailes d'oiseau portent le nom de vol et demi-vol. Voir ces mots. Celles des anges conservent le nom d'ailes. 1899 L'aile est souvent représentée simple, on dit ailes conjointes lorsqu'elles sont doubles ou complètes. On les nomme ailes renversées, quand les pointes sont tournées vers le bas de l'écu, et élevées, si elles sont dirigées vers le chef. Voir le mot Vol, pour remarques complémentaires. 1901 D'oiseau et particulièrement de l'aigle. Une seule aile s'appelle demi-vol ; deux ailes s'appellent vol. Voir ce mot. 1905 Voir Vol et Demi-vol.

Ailé

Se dit des oiseaux, des insectes, des moulins à vent dont les ailes sont d'un émail différent de celui du corps, et aussi des pièces représentées avec des ailes, quand elles n'en ont pas en réalité, comme un serpent, un lion, un coeur, etc.

1660 Qui a des ailes comme un dragon ou serpent ailé (ou un autre animal ou meuble d'un écu qui a des ailes contre son naturel). 1772 Il se dit de toutes les pieces auxquelles on donne des ailes contre leur nature, comme d'un lion, d'un léopard, etc. Il se dit encore de tous les animaux volatils qui ont des ailes d'un autre émail ou couleur que le reste de leur corps. 1780 Se dit de toutes les pièces qui ont des ailes contre nature, comme un cerf ailé, un lion ailé, et des animaux volatils dont les ailes sont d'autres couleurs que le corps. 1864 Se dit de toutes les pièces qui ont des ailes contre nature, comme un lion, un taureau. 1872 Se dit de toutes les pièces qui ont des ailes. 1885 Qui a des ailes. 1887 Se dit de tout objet qui a des ailes contre nature, tel qu'un cerf ailé, un coeur ailé, etc. et des animaux volatiles quand leurs ailes sont d'un autre émail que le corps. 1901 Terme s'appliquant à des animaux représentés avec des ailes, tels que le cerf, le daim, le lion, etc. Se dit aussi d'un oiseau qui a ses ailes d'un autre émail que celui de son corps. 1905 Se dit des oiseaux, des insectes, des moulins à vent dont les ailes sont d'un émail différent de celui du corps, et aussi des pièces représentées avec des ailes, quand elles n'en ont pas en réalité, comme un serpent, un lion, un coeur, etc.

Aile de moulin

Partie de l'aile d'un moulin à vent.

Aire

Nid du pélican et d'oiseaux de proie.

1887 Voir Pélican. 1901 Nid du pélican.

Airollier

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Aisselette

(ou Esselette) - Outil de charpentier.

1905 Voir Aissette.

Aissette

Petite hache recourbée dont se sert le tonnelier pour tailler les douves. On la nomme aussi Aisseau ou Aisceau ou Aisselière.

1905 Petite hache recourbée dont se sert le tonnelier pour tailler les douves. On la nomme aussi Aisseau ou Aisceau ou Aisselière.

Ajonc

Arbuste à fleurs légumineuses de couleur jaune, et garni de piquants.

Ajouré

S'emploie pour une tour, un château ou une maison dont les fenêtres sont d'un émail différent de celui du bâtiment. Pour désigner une pièce percée à jour qui laisse voir l'émail du champ on se sert aussi du mot ajouré, on doit spécifier la forme de ces ouvertures ou dans le plain du champ de l'écu ou d'une pièce telle que le chef par exemple, on doit spécifier sa forme et sa position. Se rencontre aussi pour un chef crénelé dont les créneaux sont d'un émail particulier.

1660 Qui est à jour, comme un chef crénelé, dont les créneaux sont remplis d'autre couleur que le champ, une fasce crénelée qui a les créneaux percés. 1772 Il se prend pour une couverture du chef, de quelque forme qu'elle soit, ronde, quarrée, en croissant, etc. pourvû qu'elle touche le bout de l'écu; il se dit encore des jours d'une tour et d'une maison, quand ils sont d'autre couleur. 1780 Se prend pour une ouverture du chef, de quelque forme qu'elle soit, ronde, carrée, en croissant, etc. pourvu qu'elle touche le bout de l'écu ; il se dit encore des jours d'une tour et d'une maison, quand ils sont d'autre couleur. 1798 Il se dit des pièces percées à jour. 1843 Indique les ouvertures d'une tour ou d'une maison, quand elles sont remplies d'un émail différent. 1864 Se dit des jours, d'une tour, d'une maison ou d'une découpure quelconque. Il y des croix ajourées, etc. 1872 Se dit des jours d'une maison ou d'une tour. 1885 Indique les ouvertures d'une tour ou d'une maison, quand celle-ci est d'un émail différent. 1887 Se dit des fenêtres carrées ou rondes d'une tour ou autre édifice lorsqu'elles sont d'un émail différent de celui de la bâtisse. On trouve encore des armoiries dont le champ est ajouré, des croix dont le centre est ajouré en carré, etc. 1899 Se dit de toute pièce dont une ouverture ou échancrure laisse voir le champ (fond de l'écu). Il se dit encore à propos des jours d'une tour, d'une maison, et de toute autre pièce dont les jours sont d'un autre métal ou émail, que celui du meuble qui figure dans l'Ecusson. 1901 Terme indiquant les fenêtres d'une tour, d'un château ou d'une maison, lorsqu'elles sont d'émail différent. Il se dit aussi d'ouverture existant dans des croix ou dans le plein du champ de l'écu. On doit spécifier la forme de ces ouvertures. 1905 Se dit : 1° des maisons, des tours, dont les fenêtres sont d'un émail différent de celui du corps de l'édifice ; 2° des pièces percées à jour et dont les ouvertures laissent voir le champ de l'écu ; 3° d'un chef crénelé dont les créneaux sont remplis d'un autre émail que le champ, et des ouvertures du chef, quelques soient leurs formes, pourvu qu'elles touchent le sommet de l'écu.

Ajusté

Se dit d'un trait ou d'une flèche, prête à être lancée. Il faut en blasonnant dire de quel côté la pointe est ajustée.

1885 Se dit d'un trait ou d'une flèche posée sur la corde de l'arc. 1887 Se dit d'une flèche posée sur la corde d'un arc tendu. 1899 Se dit d'un trait ou d'une flèche, prête à être lancée. Il faut en blasonnant dire de quel côté la pointe est ajustée. 1901 Se dit d'une flèche posée sur la corde d'un arc tendu. 1905 Se dit de la flèche qui est posée sur la corde de l'arc, prête à être lancée. (Peu usité). On dit souvent encochée (flèche).

Ajustoir

Pour une fontaine, le bec verseur. Désigne aussi une petite balance où l'on pèse et ajuste les monnaies avant que de les marquer.

Alaisé

Voir Alésé. On écrit aussi Alézé.

1660 Ou alizé, arrêrté ou raccourci. Se dit de la croix, du sautoir, de la fasce, de la bande et du pal, lorsque leurs extrémités ne touchent pas le bords de l'écu. Souvent les croix et sautoirs sont en nombre dans l'écu, il est inutile de les dire alaisées parce qu'ainsi elles ne peuvent être représentées qu'alaisées. 1780 Se dit des pièces honorables, retraites de toutes leurs extrémités, comme un chef, une fasce et une bande qui ne touchent pas les deux bords ou les deux flancs de l'écu, sont pièces alezées ; de même la croix et le sautoir qui ne touchent pas les bords de leurs quatre extrémités. 1843 Voir Alésé 1872 Se dit des pièces honorables diminuées dans leurs dimensions. 1904 Se dit d'une pièce (chevron, croix, etc.) dont les extrémités se touchent par les bords de l'écu. 1905 Voir Alésé. On écrit aussi Alézé.

Albani

Oiseau.

Albatros

Oiseau palmipède des mers australes.

Alcyon

Oiseau chimérique (variété de martin-pêcheur) représenté à peu près comme un cygne dans son nid voguant sur les flots, sans bec ni jambe, les ailes éployées. On dit de l'alcyon qu'il est flottant pour désigner l'émail des ondes qui le supporte.

1885 Espèce de cygne qu'on représente dans son nid et voguant sur les flots. 1887 Oiseau chimérique, représenté à peu près comme un cygne dans son nid, ballotté par les vagues de la mer. 1899 Sorte de cygne représenté dans son nid et voguant sur les flots. 1901 (ou Martin-pêcheur) Oiseau de mer et de marécages, représenté dans son nid flottant sur les ondes. 1905 On donne le nom d'Alcyon au cygne dans son nid et voguant sur les flots.

Alène

Lame d'acier en forme de losange. Poinçon servant à percer le cuir.

Alérion

Petit aigle morné, c'est-à-dire sans bec ni patte on le représente montrant l'estomac, le vol étendu, mais souvent abaissé. Les alérions diffèrent des merlettes en ce qu'ils ont les ailes étendues et qu'ils sont toujours debout et posés en pal.

1660 Ou Allelions. Ces petites aigles qui n'ont ni bec ni jambes non plus que les merlettes, et diffèrent les unes des autres, en ce sens que les merlettes ont les ailes serrées et sont comme passantes, là où les les allerions sont en pal montrant l'estomac, et ont les ailes étendues comme les aigles ou aiglons, toutefois avec cette différence que le vol est abaissé. 1679 (Allerion) Aiglette sans bec, iambes, ne pieds, les aisles estendues. 1694 Sub. m. terme de blason. Les Alerions sont de petits Aigles ausquels il ne paroist ny bec, ny pieds, parce qu'on les peint volants en l'air. Montmorency porte d'or à la croix de gueule, accompagnée de seize Alerions d'azur. 1772 Sorte d'aiglettes qui n'ont ni bec ni jambes. Voyez Aiglette. Menage dérive ce mot de aquilario, diminutif d'aquila. Il n'y a pas plus de cent ans qu'on les nomme alérions, et qu'on les représente les ailes étendues sans jambes et sans bec. On les appelloit auparavant simplement, par leur nom aiglettes. L'alérion représenté ne paroît différent des merlettes, qu'en ce que celles-ci ont les ailes serrées, et sont représentées comme passantes; au lieu que l'alérion est en pal, et a l'aile étendue; outre que la merlette a un bec et que l'alérion n'en a pas. Voyez Merlette. 1780 Sortes d'aiglettes qui n'ont ni bec ni jambes. Les alérions ne diffèrent des merlettes qu'en ce que celles-ci ont les ailes serrées et paraissent passantes, ceux-là ont les ailes tendues et sont représentées en pal. 1798 Petit aiglon qu'on représente avec les ailes étendues, et sans bec ni pieds. 1843 Aiglette qui n'a ni bec ni jambes, et dont le vol est abaissé. 1864 Se dit d'une aigle sans bec et sans ongles. 1885 C'est le nom qu'on donne aux aiglettes sans bec ni pattes. L'alérion peut être seul ou en nombre dans un écu. 1887 Petites aigles sans bec ni pattes. 1899 Nom que l'on donne aux aigles et aux aiglettes représentées dans l'écu sans bec ni jambes, mises toujours en pal les ailes étendues, comme l'aigle éployée. 1901 Aiglon ou petit aigle sans bec, ni pieds. On le représente montrant l'estomac, le vol étendu, mais souvent abaissé. Ce nom vient de Aliers, vieux mot gaulois signifiant une espèce d'oiseau vivant de rapine. 1905 Petite aigle toujours représentée en nombre, et qui n'a ni bec ni pattes. Très anciennement on nommait les alérions des aigliaux.

Alésé

(ou Alaisé) - Se dit d'un chef, d'une croix, d'un pal, d'un sautoir, en un mot de toutes les pièces honorables (voir ce mot) dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu. Lorsque ces pièces sont en nombre dans un écu, il est inutile de les dire alésées, elles peuvent être établies autrement. L'alésé peut encore définir une pièce qui n'est pas du même émail dans toute sa longueur.

1694 Terme de Blason, il signifie, Racourcy. Sautoir alezé. croix alezée. 1772 Il se dit de toutes les pieces honorables, comme d'un chef, d'une fasce, d'une bande, qui ne touchent pas les deux bords ou les deux flancs de l'écu. De même, la croix ou le sautoir qui ne touchent pas les bords de leurs quatre extrémités, sont dits alésés. Il porte d'argent à la fasce alésée de gueules. 1843 Se dit d'une pièce honorable dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu. 1864 Se dit des pièces honorables dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu, il y a des chefs, des croix, des sautoirs, etc..., alésés. 1885 Se dit de toutes les pièces honorables dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu. 1887 Se dit des pièces héraldiques raccourcies de manière à ce qu'elles ne touchent pas les bords de l'écu. 1899 Se dit d'un chef, d'une croix, d'un pal, d'un sautoir, en un mot de toutes les pièces honorables (voir ce mot) dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu. Lorsque ces pièces sont en nombre dans un écu, il est inutile de les dire alésées, elles peuvent être établies autrement. 1901 Terme s'appliquant à des pièces dont les extrémités ne touchent pas les bords du bouclier. 1905 Se dit de toute pièce honorable qui ne touche pas les bords de l'écu soit par une extrémité, soit par toutes. C'est un attribut très fréquent chez la croix. On a écrit aussi Alaisé et Alézé.

Alezan

Se dit d'un cheval à robe rouge où les crins sont de même couleur que les poils.

1905 Se dit d'un cheval à robe rouge où les crins sont de même couleur que les poils.

Alezé

Voir Alésé.

1780 Voir Alaisé. 1798 Voir Alésé.

Alézé

Voir Alésé.

1798 Voir Alésé. 1905 Voir Alésé.

Aliaga

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Alias

Cette expression latine, très souvent employée par les héraldistes, veut dire : "suivant d'autres auteurs" ou bien encore "suivant les modifications introduites dans les armes, d'une famille comme brisure, marque d'honneur, de récompense, de charge, ou de fonction".

1899 Cette expression latine, très souvent employée par les héraldistes, veut dire : "suivant d'autres auteurs" ou bien encore "suivant les modifications introduites dans les armes, d'une famille comme brisure, marque d'honneur, de récompense, de charge, ou de fonction".

Alisier

Arbre à feuilles lobées et à fleurs blanches.

Alize

Alisier ou fruit rouge de l'alisier.

Alleluya

Petite plante qui fleurit à Pâques (d'où son nom).

1679 Fleur que l'on trouve en armes. 1905 Petite plante qui fleurit à Pâques (d'où son nom).

Allerion

Voir Alérion.

1679 Voir Alérion.

Allouette

Voir Alouette.

1679 Voir Alouette.

Allumé

Se dit d'un animal dont les yeux sont d'un autre émail que celui du corps. Cet attribut n'est jamais celui du cheval qui est dit animé. Allumé se dit aussi d'un bûcher ardent et des flambeaux, des cierges, ou autres pièces, dont la flamme est d'un émail particulier.

1660 Se dit des yeux. Se dit encore du bûcher, du flambeau et du bâton qui est brûlant. 1772 Il se dit des yeux des animaux lorsqu'ils sont d'une autre couleur que leur corps. On le dit aussi d'un bûcher ardent, et d'un flambeau dont la flamme n'est point de même couleur. D'azur à trois flambeaux d'or allumés de gueules. 1780 Se dit des yeux des animaux, quand ils sont d'autre couleur, et d'un bûcher ardent : on dit le même d'un flambeau dont la flamme est d'autre couleur. 1798 Il se dit des yeux qui sont d'un autre émail que le corps de l'animal, ou du flambeau dont la flamme est d'un émail différent. 1843 S'emploie pour indiquer l'émail des yeux des animaux ou la flamme d'un bûcher, d'un charbon ; le plus souvent cet émail est de gueules. 1864 Se dit des yeux des animaux ou des flammes d'un bûcher quand ils sont d'autre couleur que la pièce dont ils dépendent. 1872 Se dit des yeux des animaux, quand ils sont d'un autre émail. 1885 Sert à indiquer de quel émail doivent être les yeux des animaux, ou la flamme d'un flambeau ou d'un bûcher. 1887 Indique l'émail des yeux des animaux, et des flammes des bûchers, des flambeaux et des bombes et grenades de guerre. Voir Animé. 1899 Se dit d'un bûcher ardent, d'un flambeau qui semble brûler et dont la flamme n'est ni du même métal, ni du même émail que la pièce qu'ils complètent. On dit aussi que les yeux des animaux, sont allumés, lorsque leur émail ou métal diffère de celui du corps, excepté pour le cheval dont l'oeil en pareil cas se dit animé. 1901 Se dit des flambeaux et des écots qui paraissent brûler, et des yeux des animaux qui sont d'un autre émail que celui de leurs corps. On en excepte le cheval dont l'oeil d'un autre émail que son corps est dit animé. 1905 Se dit d'un animal dont les yeux sont d'un autre émail que celui du corps. Cet attribut n'est jamais celui du cheval qui est dit animé. Allumé se dit aussi d'un bûcher ardent et des flambeaux, des cierges, ou autres pièces, dont la flamme est d'un émail particulier.

Aloe

Alouette, aloue, aloie, alois.

Aloès

Arbre qui croît dans les Indes, presque semblable à un olivier, et dont le bois est odoriférant et fort pesant.

Aloës-pite

Plante d'Amérique.

Alose

Poisson voisin de la sardine appelé aussi allache.

Alouette

Oiseau passereau à plumage brunâtre, commun dans les champs.

1679 (Allouette) Oiseau que l'on trouve en armes. 1901 Oiseau indiquant un terroir abondant en céréales. C'est l'emblème héraldique du duché d'Autriche.

Alouette de mer

Petit oiseau qui se trouve dans les lieux marécageux sur les côtes de la mer. On lui a donné le nom d'alouette, parce qu'il n'est guère plus gros que cet oiseau.

Alpaca

Voir Alpaga.

Alpaga

Animal de la race des lamas

Alpina

Plante (Arnica alpina).

Altaye

Voir Phare.

1905 Voir Phare.

Alterné

Attribut des pièces d'émaux différents et de formes régulières, placées côte à côte et se renouvelant alternativement. Ainsi par exemple les triangles des pièces endentées, les carrés des pièces componées alternent successivement. Les pièces posées de l'un à l'autre appellent en ce sens l'emploi du mot alterné.

1798 Se dit des pièces qui se correspondent. 1899 On dit que deux quartiers sont alternés, lorsque leur situation est telle qu'ils se répondent alternativement comme dans l'écartelé où le premier quartier et le quatrième sont ordinairement de même nature, l'alterné s'applique aussi aux triangles des pièces endentées et aux carrés des pièces componées. 1905 Se dit des pièces d'émaux différents et de forme régulière, placées côte à côte et se renouvelant alternativement. Se dit aussi des figures semblables placées dans chaque partition de l'écu quand il y a un changement régulier des émaux de cette partition.

Alun

Plante.

Amade

Voir Hamaïde.

1798 Trois listes plates parallèles. 1885 Même que Hameide. 1899 Voir hamaïde.

Amalec

Oiseau.

Amalthée

Corne d'abondance.

Amande

Graine comestible de l'amandier.

1901 Fruit de l'amandier.

Amandier

Arbre cultivé pour ses graines ou amandes.

Amarante

Plante ornementale aux fleurs rouges groupées en longues grappes, appelée aussi queue-de-renard ou passe-velours.

1905 Indique aussi la couleur.

Ammanché

Voir Emmanché.

1660 Voir Emmanché.

Amorçoir

Roue surmontée d'un A dont le pied est traversé. Désigne aussi une poire en bois contenant de la poudre d'amorce. Désigne aussi un outil dont l'artisan qui travaille en bois se sert pour commencer les trous.

Amourette

Plante des champs (muguet, brize).

Amphiptère

(ou Amphistère) - Serpent ou dragon ailé dont la queue tournée en volute se termine quelquefois en plusieurs queues de serpent. Dans ce dernier cas, qui doit être spécifié, on utilise le terme gringolée, en précisant le nombre de pièces. Voir Amphisbène.

1887 Serpent ailé. 1899 Nom donné parmi les animaux chimériques au serpent ailé, généralement représenté issant et les ailes renversées. 1901 Figure de fantaisie représentant un serpent ailé. 1905 Figure de fantaisie représentant un serpent ou plutôt un dragon muni de deux ailes. L'amphiptère est toujours représenté vivant ou ondé. Il ne faut pas le confondre avec l'amphisbène.

Amphisbène

Reptile fouisseur dont la tête et la queue tournée en volutes ont le même aspect, et se dit serpent à deux têtes. Palliot déclare que c'est le même animal que l'amphiptère.

1843 Serpent ailé, dont la queue se termine par une seconde tête de serpent. 1899 Serpent à deux têtes, dont les positions sont très variées. 1905 Figure de fantaisie représentant un serpent dont la queue, tournée en volute, se termine par une tête, ce qui en fait une à chaque extrémité.

Amphistère

Voir Amphiptère.

1660 C'est un serpent ailé qui a la tête d'un autre serpent à la queue. 1843 Voir Amphisbène. 1872 ou Amphibtère. Serpent ailé.

Amphore

Vase grec à deux anses généralement contenant du vin.

Ampoule

Petite fiole à ventre renflé.

1905 Petite fiole à ventre renflé.

Amusse

Voir Aumusse.

Ananas

Meuble de l'écu, représentant ce fruit, le plus souvent figuré au naturel.

1899 Meuble de l'écu, représentant ce fruit, le plus souvent figuré au naturel. 1901 Fruit exotique, devenu emblème local.

Anche

Petit tuyau plat, par lequel on souffle dans les hautbois, dans les bassons, se dit aussi d'un petit conduit, par lequel la farine coule dans la huche du moulin.

Anché

Se dit, des meubles à partie recourbée, s'applique surtout au cimeterre.

1772 Courbé: il se dit seulement d'un cimetere courbé. 1780 Se dit seulement d'un cimeterre recourbé. 1798 Il se dit d'un cimeterre recourbé. 1864 Se dit seulement d'un cimeterre recourbé. 1872 Se dit d'un cimeterre recourbé. 1885 Recourbé. 1899 Se dit, des meubles à partie recourbée, s'applique surtout au cimeterre. 1905 Se dit des badelaires représentés avec la lame recourbée.

Anchois

Petit poisson de mer, qui n'a point d'écailles, qui est de la grosseur et de la longueur d'un doigt.

Ancholie

Voir Ancolie.

Ancolie

Meuble de l'écu représentant cette plante ou seulement sa fleur. Plante vivace dont les fleurs de couleurs variées présentent cinq éperons. Comme fleur, elle est figurée à trois pétales ; lorsqu'elle est tigée et feuillée on la nomme sceau de Notre-Dame.

1843 Fleur qu'on représente comme une tulipe couchée, la tige relevée vers le haut. 1872 Fleur fictive ayant quelque ressemblance avec le bleuet des champs. 1885 Ou fleurs d'ancolies. 1887 Fleur à peu près en forme de clochette, toujours avec la tige en haut. 1899 Meuble de l'écu représentant cette plante ou seulement sa fleur. Comme fleur, elle est figurée à trois pétales ; lorsqu'elle est tigée et feuillée on la nomme sceau de Notre-Dame. 1901 Plante. L'ancolie commune appelée vulgairement Gant de Notre-Dame est l'emblème héraldique de certaines familles. 1905 Fleur de fantaisie, comportant trois pétales, une tige et des feuilles. Suivant la nature de sa tige et de son feuillage, elle est dite tigée ou feuillée de ... Comme élément décoratif au moyen-âge, l'ancolie apparaît figurée au naturel ; c'est alors cette plante vulgairement appelée gant de Notre-Dame.

Ancolier

Arbuste. Voir Ancolie.

Ancorné

Ce mot s'emploie quand il faut spécifier que la corne du pied des animaux, le sabot du cheval, etc..., sont d'un autre métal ou émail que le reste du corps ; les deux vaches qui figurent dans les armes de Béarn sont de gueules, accornées, ancornées, colletées et clarinées d'azur

1899 Ce mot s'emploie quand il faut spécifier que la corme du pied des animaux, le sabot du cheval, etc ..., sont d'un autre métal ou émail que le reste du corps ; les deux vaches qui figurent dans les armes de Béarn sont de gueules, accornées, ancornées, colletées et clarinées d'azur 1905 Se dit du sabot du cheval, de la corne du boeuf, du taureau, etc., quand ce sabot ou cette corne est d'un autre émail que le corps.

Ancre

Pour la tige de cet instrument de marine on dit une strangue ou flanque, une trabe pour la traverse du haut, quant à la corde passée dans l'anneau on l'appelle une gumène (voir ces mots). Il est bon de faire remarquer ici que l'on ne doit donner à ces différentes parties de l'ancre leur désignation spéciale en blasonnant, que lorsqu'elles sont d'un autre métal ou émail que l'ancre simplement figurée. L'ancre est ordinairement posée en pal, la trabe vers le chef. L'ancre bouclée est munie de son anneau supérieur et parfois d'un autre en bas.

1660 L'ancre a divers noms en ses parties : le bois traversant qui est au-dessus s'appelle trabe, le fer droit qui entre dans la trabe, au bout duquel est l'anneau où se met le câble est nommé stangue, et le câble quand il y en a est appelé gumène. 1679 Estans de metal leur stangue se trouve quelques fois estre de couleur, aux autres le trabe different, & quelques uns mis en face, la stangue chargee d'Aigle ou autre oyseau. Et s'ils sont garnis de leur gomene ou gumene, qui le plus souvent est de metal ou couleur differante de l'ancre, & quelques fois est passee dans l'aneau d'iceluy, ou tortillee au tour. 1780 Est un instrument de fer, dont on se sert pour arrêter les vaisseaux. L'ancre est composée de plusieurs parties, qu'il faut distinguer par leurs noms particuliers, quand elles sont d'émail différent. La trabe, c'est le bois ou traverse d'en haut ; la stangue, c'est la tige ; les gumenes sont les câbles dont elles sont attachées. 1885 Meuble d'armoiries qui représente l'ancre d'un navire. La tige se nomme Stangue, la traverse en haut Trabe, et le câble Gumène. 1899 Pour la tige de cet instrument de marine on dit une strangue ou flanque, une trabe pour la traverse du haut, quant à la corde passée dans l'anneau on l'appelle un gumène (voir ces mots). Il est bon de faire remarquer ici que l'on ne doit donner à ces différentes parties de l'ancre leur désignation spéciale en blasonnant, que lorsqu'elles sont d'un autre métal ou émail que l'ancre simplement figurée. 1901 Est représentée comme l'ancre d'un navire, dans la position verticale. On dit qu'une croix, un sautoir, etc., est ancré, lorsque les extrémités des branches imitent les pattes des ancres. La tige ou le montant de l'ancre se nomme stangue, la traverse en haut trabe, et le câble gumène. Mais on n'exprime ces pièces en blasonnant, que lorsqu'elles sont d'un autre émail que celui de l'ancre.

Ancré

Se dit des croix et des sautoirs ou de toutes autres pièces quand leurs extrémités sont terminées par deux pointes recourbées, analogues aux becs des ancres.

1660 A cause de cette forme d'ancre nous appelons les croix et sautoirs ancrés lorsque leurs extrémités se divisent et se recourbent des deux côtés. 1780 Se dit des croix et des sautoirs dont les extrémités se divisent en deux, et qui ressemblent à une ancre par la manière dont ils sont tournés. 1843 Qui a les extrémités divisées en deux pointes recourbées comme celles d'une ancre. 1872 Se dit de toutes pièces dont les extrémités se terminent en forme d'ancre. 1899 Cette qualification s'applique aux croix et aux sautoirs, lorsque leurs extrémités sont terminées en doubles pointes recourbées et pointues comme celles des branches des ancres. 1905 Se dit des croix et des sautoirs ou de toutes autres pièces quand leurs extrémités sont terminées par deux pointes recourbées, analogues aux becs des ancres.

Ancre de maçonnerie

Voir Anille de muraille.

Andain

Petit tas d'herbe laissé par un faucheur.

Andouiller

Ramification des bois du cerf et des animaux de la même famille.

Âne

Quand il est entier, il est ordinairement représenté de profil. Il est dit effrayé quand il se dresse sur ses postérieurs. Souvent, sa tête seule est représentée.

1899 Cet animal est ordinairement représenté de profil et passant, on le dit effrayé quand il ne porte que sur ses pieds de derrière. 1901 Des têtes d'ânes se voient dans les blasons allemands.

Anémone

Plante herbacée dont les fleurs blanches et roses éclosent au printemps.

1901 Genre le plus brillant de la famille des renonculacées ; sans parfum, aux couleurs magnifiques et variées.

Ânesse

Mammifère équidé, femelle de l'âne.

Aneth

Ombellifère aromatique à feuilles vert foncé, appelé aussi faux anis ou fenouil bâtard.

1901 Plante aromatique annuelle. On la trouve dans les écus comme dans les cimiers.

Ange

Les anges se rencontrent peu dans les armoiries, ils font plus souvent partie des ornements extérieurs, lorsqu'ils figurent dans un écu, leur position ordinaire est de front, les mains jointes ou tenant quelque meuble, et ayant les ailes levées vers le chef ; il faut avoir soin, en blasonnant, de dire que les ailes sont abaissées lorsqu'elles sont représentées les pointes en bas le long du corps. En héraldique, on ne se sert jamais du mot Vol, en énonçant les ailes des anges.

1660 Esprit céleste. 1887 On les représente sous la forme de jeunes filles, revêtues de longues robes dites dalmatiques. Leurs ailes sont presque toujours abaissées, c'est-à-dire tournées vers le bas. On ne dit jamais vol, en parlant des ailes d'un ange. 1899 Les anges se rencontrent peu dans les armoiries, ils font plus souvent partie des ornements extérieurs, lorsqu'ils figurent dans un écu, leur position ordinaire est de front, les mains jointes ou tenant quelque meuble, et ayant les ailes levées vers le chef ; il faut avoir soin, en blasonnant, de dire que les ailes sont abaissées lorsqu'elles sont représentées les pointes en bas le long du corps. En héraldique, on ne se sert jamais du mot Vol, en énonçant les ailes des anges. 1901 Est représenté sous la forme d'une jeune fille, revêtue d'une dalmatique. On ne nomme pas ses ailes vol, comme pour les oiseaux ou les animaux. 1905 Les anges sont représentés sous la figure d'une jeune fille revêtue d'une longue dalmatique ; leurs ailes ont presque toujours la pointe tournée en bas, c'est-à-dire qu'elles sont abaissées.

Angelot

Voir Ange.

Angemme

(ou Angème, Angenne) - Fleur imaginaire formée de quatre, cinq ou six feuilles arrondies. Selon quelques auteurs, ce meuble était primitivement composé de pierreries (gemma) et de rubans noués et enroulés.

1660 C'est une fleur imaginaire à six feuilles quelquefois percée. Parfois comme la quintefeuille excepté que ces feuilles sont arrondies et non pointues. 1772 Fleur imaginaire, qui a six feuilles semblables à celles de la quintefeuille, si ce n'est qu'elles sont arrondies, et non pas pointues. Plusieurs croyent que ce sont des roses d'ornement, faites de rubans, de broderie, ou de perles. Ce mot vient de l'Italien ingemmare, orner de pierreries: on dit aussi angene et angenin. 1843 Fleur idéale qui a six feuilles arrondies ou quelquefois cinq ; elle diffère dans ce dernier cas de la quintefeuille, parce que celle-ci a la feuille pointue. 1872 ou Angenne. Fleur fictive qui ressemble à une quintefeuille privée de ses pointes. 1885 Fleur imaginaire, à cinq feuilles arrondies. 1899 Fleur imaginaire formée de six feuilles arrondies. Selon quelques auteurs, ce meuble était primitivement composé de pierreries (gemma) et de rubans noués et enroulés. 1905 Fleur imaginaire, percée au centre et formée de quatre, six, huit pétales, semblables à ceux de la quintefeuille, mais arrondis. L'angemme n'est ni tigée ni feuillée. On dit aussi Angenne, et Angène.

Angenne

Voir Angemme.

1843 Voir Angemme. 1885 Voir Angemme 1887 Les auteurs ne sont pas d'accord sur la forme précise de cette fleur. Suivant les uns, elle a celle d'une rose à quatre feuilles ; suivant d'autres, celle d'une quintefeuille aux feuilles arrondies. En tout cas, ce n'est pas une fleur réelle, mais une rose d'atour ou d'ornement faite de rubans et de broderie. Si elle existe en armoiries, elle est de la dernière rareté. A vrai dire nous n'en connaissons aucun exemple car ce qu'on appelle quelquefois angenne n'est autre chose qu'une quintefeuille, privée des pointes effilées qui terminent ses feuilles. 1901 Fleur de convention, à cinq feuilles arrondies et peu différente de la quintefeuille.

Anglé

Se dit d'une croix ou d'un sautoir, quand il y a des figures mouvantes qui sortent des angles.

1772 Il se dit de la croix et du sautoir, quand il y a des figures longues à pointes, qui sont mouvantes de leurs angles. La croix de Malte des Chevaliers François est anglée de quatre fleurs-de-lis; celle de la Maison de Lambert en Savoie est anglée de rayons, et celle des Machiavelli de Florence est anglée de quatre clous. 1780 Se dit de la croix et du sautoir, quand il y a des figures longues à pointes, qui sont mouvantes de ces angles ; la Croix de Malte des Chevaliers François, est anglée de quatre fleurs-de-lis. 1798 Il se dit d'une croix en sautoir, quand il y a des figures mouvantes qui sortent des angles. 1864 Se dit de la croix et du sautoir quand il y a des figures à pointes dans leurs angles, une croix anglée de clous, un sautoir anglé de fleurs de lis. 1885 Désigne la situation de la croix et du sautoir quand ils sont accompagnés de figures longues ou pointues, mouvantes de leurs angles. 1887 Se dit de la croix ou du sautoir, accompagné de figures longues ou pointues mouvantes de leurs angles. 1899 Se dit de la croix ou du sautoir quand ces pièces ont des figures longues et pointues qui sont mouvantes de leurs angles. La croix de Malte des chevaliers Français, est anglée de quatre fleurs de lys d'or. 1901 Attribut des croix, des sautoirs ou d'autres meubles, des angles desquels se meuvent des fleurs de lis, des fers de lance, des clous, etc. 1905 Se dit de la croix, du chevron et du sautoir, quand ils sont accompagnés de figures longues à pointes, qui sont mouvantes de leurs angles.

Anglure

Lignes qui séparent des assemblages de carreaux.

Angomez

Poisson.

Angon

Arme à lancer, petit javelot ou javeline, presque totalement en fer, muni à la pointe de deux crochets qui le rende redoutable, utilisé par les Francs.

1901 Ancien fer de lance, à deux crochets, des guerriers francs. Javelot, ou javeline, presque entièrement en fer, dont la pointe est quadrangulaire. 1905 L'angon est un javelot à l'antique, figuré sur certains blasons ; la brièveté de sa hampe et l'épanouissement de son fer l'on fait souvent confondre avec une autre pièce héraldique, qui est la fleur de lis au pied coupé.

Anguille

Poisson osseux à corps allongé vivant dans les cours d'eau et va se reproduire dans la mer des Sargasses.

Anil

Voir Anille.

Anille

Figure héraldique formée de deux courbes en forme de C adossés et liés ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer qui sert à soutenir les murs. Le mot anille signifiait très anciennement le cercle de fer qui soutenait les moyeux des roues, et aussi une béquille. Pièce en fer scellée dans l'oeillard de la meule courante d'un moulin à farine, et qui sert à suspendre l'arbre vertical ou fer de meule.

1660 Figure en forme de crochets adossés et liés ensemble par le milieu. Il y en a qui confondent l'anille avec le fer de moulin entre lesquels il y a grand différence. 1780 Sont des fers de moulins en forme de crochets adossés et liés ensemble par le milieu, lequel est percé en quarré. 1798 Fer de moulin. 1843 Figure qui a la forme d'un X barré par le milieu ; des auteurs l'ont confondue avec le fer de moulin. 1864 Sont des fers de moulin. 1872 Figure du fer de moulin mis au milieu de la meule. 1885 Ce sont des fers de meules de moulins. Quelques auteurs, cependant, font une différence entre les anilles et les fers de moulin. 1887 Ce sont les fers de meule de moulin, ayant le forme de deux sections de cercle adossées, réunies au moyen de deux traverses. Les fers de moulin dans les armes néerlandaises et belges ont une autre forme. Voir Fer-de-moulin. 1899 Meuble dit fer à moulin, en forme de crochets adossés et liés ensemble par le milieu, mais de sorte cependant qu'il se trouve un vide carré au centre. 1901 Ancienne forme du fer de moulin. C'est une espèce d'anneau en fer qui soutient la meule supérieure d'un moulin à farine. Elle a le forme de deux C adossés, reliés par deux petites barres. 1905 Figure héraldique formée de deux courbes en forme de C adossés et liés ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer qui sert à soutenir les murs. Le mot anille signifiait très anciennement le cercle de fer qui soutenait les moyeux des roues, et aussi une béquille. Pièce en fer scellée dans l'oeillard de la meule courante d'un moulin à farine, et qui sert à suspendre l'arbre vertical ou fer de meule.

Anillé

Se dit des croix et des sautoirs dont les extrémités sont recourbées en forme d'anille. Ne pas confondre les pièces anillées dont les extrémités sont carrées, avec les pièces ancrées qui ont les extrémités en formes pointues. Certains auteurs y voient une pièce (croix ou sautoir) dont le centre est évidé en carré.

1872 Qui a des fers de moulin. 1885 Se dit des croix et sautoirs dont le milieu est percé et laisse un vide carré. 1899 Se dit des croix et des sautoirs dont les extrémités sont recourbées en forme d'anille. Ne pas confondre les pièces anillées dont les extrémités sont carrées, avec les pièces ancrées qui ont les extrémités en formes pointues. 1901 On dit qu'une croix ancrée est anillée, lorsqu'elle présente au centre, un espace ouvert en carré, laissant apercevoir le champ. 1905 Se dit des ces croix et des sautoirs façonnés en anilles à leurs extrémités. Certains héraldistes prétendent que les pièces, pour être anillées, doivent avoir leur milieu percé en carré ; c'est une erreur.

Anille à l'antique

Sortes de barres de fer dont les extrémités hautes et basses sont crochues, et terminées carrément, elles sont maintenues au milieu par une traverse qui en réunit les deux pièces adossées. Ce meuble est l'agrafe en fer employée pour empêcher l'écartement des murs.

1887 Nom que l'on donne à une barre de fer crochue qui sert à maintenir la solidité d'une maçonnerie. 1899 Sortes de barres de fer dont les extrémités hautes et basses sont crochues, et terminées carrément, elles sont maintenues au milieu par une traverse qui en réunit les deux pièces adossées. Ce meuble est l'agrafe en fer employée pour empêcher l'écartement des murs.

Anille de moulin

Voir Fer de moulin.

Anille de muraille

Barres de fer crochues, maintenues par une traverse pour empêcher l'écartement des murs.

Animal

Voir Animaux.

Animaux

On voit dans les armoiries des animaux de toutes les espèces. Ils ont chacun leur position et des formes qui leur sont propres. Les animaux les plus répandus en héraldique et souvent les plus anciens ont été typés, stylisés et représentés dans une position habituelle bien définie. Quand cette position est autre elle doit toujours être indiquée. Leurs langues, griffes et ongles, yeux cornes, ailes, pattes, etc... prennent des noms désignés lors de l'annonce d'un émail particulier, lampassé, armé, allumé, au vol, membré etc.... Des animaux moins courants en héraldique y ont aussi leur place, ils sont souvent représentés au plus près du naturel et sauf indication particulière, dans la position de profil, passant et la tête vers dextre. Sauf indications contraires sont représentés tournés vers dextre, c'est-à-dire vers la gauche de l'écu, lorsqu'on le regarde (en fait, à la droite de celui qui le porte). Lorsque est spécifié seulement leur nom sans autre: Aigle, Lion, Cerf, etc... ils sont d'un seul émail. Par exemple, si le blason indique seulement: "d'azur, à l'aigle d'or", ou bien "d'or, au lion de gueules" l'animal peut posséder des serres, une langue, mais alors de la même couleur que le corps.

1660 En règle générale se doivent représenter en leur assiette ou posture la plus naturellle. 1899 Ce sont les tournois qui ont donné lieu à l'emploi des animaux dans les armoiries, cette origine semble affirmée par l'habitude que les chevaliers avaient de faire figurer sur leur bouclier, ou de porter sur leur casque, la représentation des animaux dont ils avaient choisi le nom, comme chevalier du cygne, du lion, de l'aigle, de l'ours, etc ... Afin d'éviter toute confusion et faciliter les recherches nous renvoyons à l'article spécial que l'on trouvera à la suite du nom de chacun des animaux dont on a fait usage dans les armoiries ; quelques-uns, comme le lion et le léopard nécessitent une étude particulière et fort détaillée.

Animaux chimériques

Leur figure a été le plus souvent employée comme arme parlante, d'où l'on peut conclure que si les armes n'ont pas toujours été la cause du nom, le nom a souvent été la cause des armes ; ceci sera démontré dans les exemples qui seront donnés à la place qui leur est réservée dans la suite de cet ouvrage.

1899 Leur figure a été le plus souvent employée comme arme parlante, d'où l'on peut conclure que si les armes n'ont pas toujours été la cause du nom, le nom a souvent été la cause des armes ; ceci sera démontré dans les exemples qui seront donnés à la place qui leur est réservée dans la suite de cet ouvrage.

Animé

Attribut du cheval et de la licorne dont les yeux sont d'un émail particulier. Parfois un cheval en action de combattre se dit animé. Parfois qualifie les yeux des oiseaux et des poissons.

1660 Se dit de la tête du cheval, qui est en action, s'animant et s'encourageant entendant les fanfares des trompettes dans le désir de combattre. 1780 Se dit de la tête d'un cheval et de ses yeux, quand ils paraissent avoir action. 1798 Un cheval animé est celui qui paroît en action. 1864 Se dit de la tête et des yeux d'un animal quand il parait agir. 1885 Se dit quelquefois pour allumé. 1887 Terme employé quelquefois au lieu d'allumé, pour indiquer l'émail des yeux des animaux. 1899 Comme allumé, ce mot doit cependant être employé pour les yeux du cheval quand ils sont d'un autre métal ou émail que le reste du corps. 1901 Indique l'émail de l'oeil du cheval, lorsqu'il est différent de celui du corps. 1905 Se dit des yeux du cheval et de la licorne, quand ils sont d'un autre émail que la tête.

Anis

Plante ombellifère cultivée pour ses fruits utilisés dans la préparation des tisanes et boissons.

Anneau

Petit cercle de fer ou de métal précieux. Lorsqu'il possède un chaton, c'est une bague.

1660 Comme il est de figure ronde, on le prend tantôt pour un cercle, et d'autrefois pour une boucle. 1901 Petit cercle de fer ou de métal précieux. 1905 Cercle tantôt uni, tantôt garni de pierres précieuses, dont on meuble les écus.

Annelet

Petit anneau, le plus souvent employé en nombre dans l'écu, ils sont très usités et très honorablement admis en armoiries. Diffère de la bague en ce qu'il est plat et de largeur égale sur toute sa circonférence. Il représente l'anneau des anciens chevaliers.

1772 Petit anneau tout rond. 1780 C'est ainsi qu'on appelle les anneaux propres à attacher les câbles. 1798 Petit anneau. 1843 Petit anneau posé en nombre. 1864 Est un petit anneau tout rond. 1885 Petit anneau ou bague. 1887 Petit anneau qui diffère de la bague en ce qu'elle est plate et de largeur égale sur toute sa circonférence. On trouve des annelets entrelacés. Voir Bague et Vire. 1899 Petit anneau, le plus souvent employé en nombre dans l'écu, ils sont très usités et très honorablement admis en armoiries ; lorsque ce meuble est représenté avec un chaton, il se nomme anneau. 1901 Anneau ou bague des anciens chevaliers. 1905 Figure héraldique qui est un petit anneau ; les annelets sont toujours posés en nombre.

Annille

Voir Anille.

1780 Voir Anille. 1798 Voir Anille.

Anse

Ce meuble est généralement appelé Cornière (Voir ce mot).

1899 Ce meuble est généralement appelé Cornière (Voir ce mot).

Ansé

Qualifie un meuble possédant une anse.

Antelope

Voir Antilope héraldique.

Antenne

S'emploie pour désigner les cornes des insectes et aussi les vergues longues et mobiles qui soutiennent les voiles des navires ; on ne doit les énoncer spécialement que dans le cas où leur métal ou émail diffère du reste de l'animal ou du meuble dont ils font partie.

1899 S'emploie pour désigner les cornes des insectes et aussi les vergues longues et mobiles qui soutiennent les voiles des navires ; on ne doit pas les énoncer spécialement que dans le cas où leur métal ou émail diffère du reste de l'animal ou du meuble dont ils font partie.

Antenne de vaisseau

Longue vergue, longue et grosse perche qui s'attache à une poulie vers le milieu ou vers le haut du mât, pour soutenir les voiles.

Anthève

Etamine de fleur de lis cruciforme.

Antilope

Mammifère ruminant. Voir Antilope héraldique.

Antilope héraldique

Animal chimérique dont on ne trouve d'exemple guère que dans les armoiries anglaises. Elle est représentée avec une tête qui ressemble à celle du dragon, des cornes presque droites, le corps d'un cerf, la queue relevée au-dessus du dos et des crocs comme un sanglier.

1887 Cet animal chimérique dont on ne trouve d'exemples que dans des armoiries anglaises est représentée avec une tête qui ressemble à celle du dragon, des cornes presque droites, le corps d'un cerf et la queue relevée au-dessus du dos.

Antique

Se dit en général pour les couronnes à pointes ou rayons que l'on voit sur le buste des souverains, sur les vases, édifices, vêtements et coiffures anciennes ; de même sur la tête des lions, des aigles, etc..., et au sommet des niches gothiques. Se dit de tout ce qui est emprunté à l'antiquité ou par extension ce qui n'est plus de mode, des femmes coiffées à la mode grecque ou romaine, des couronnes à pointes ou des bustes de rois couronnés à l'antique. Les lions, les léopards, les aigles par exemple sont couronnés, sauf précisions contraires, à l'antique. Il n'en est pas de même des autres animaux, s'ils sont couronnés sur la tête il faut nommer l'espèce de couronne, antique ou moderne. Se dit généralement de tout meuble, vêtement, bâtiment, niche gothique etc... représentés sous la forme antique.

1780 Se dit des couronnes à pointes de rayons, des coiffures anciennes, Grecques ou Romaines, parce que ces choses sont antiques et ne sont pas de l'usage moderne ; ainsi, on dit des bustes de Rois couronnés à l'antique, des têtes et bustes de femmes coiffées à l'antique. On peut dire le même des vêtements, des bâtiments gothiques. 1843 On nomme couronne à l'antique celle qui a des pointes ou rayons. 1864 Se dit des couronnes à pointes de rayons et des coiffures grecques ou romaines. 1885 On nomme ainsi les couronnes à pointes ou rayons. On voit souvent en armoiries des bustes de rois ou de reines couronnés à l'antique. 1899 Se dit en général pour les couronnes à pointes ou rayons que l'on voit sur le buste des souverains, sur les vases, édifices, vêtements et coiffures anciennes ; de même sur la tête des lions, des aigles, etc ..., et au sommet des niches gothiques.

Aplomb

Voir Plomb (à).

Apode

Sans pied: oiseau sans pied (souvent une merlette).

Aporté

Possédant une porte.

Apothicaire

Celui dont la profession est de préparer les drogues (pharmacien, herboriste).

Appaumé

Exprime la position de la main ouverte dont on voit la paume. Si on ne voit que le dos on dit contre-appaumée.

1660 Se dit de la main qui est ouverte. Le sieur de La Colombière s'est servi de ce mot pour signifier cette ouverture par le moyen de laquelle la main montre la paume ou dedans d'icelle, mais comme j'estime que ce mot est superflu puisque toute main en armoiries est toujours représentée en cette assiette. Voir Main. 1772 Il se dit de la main ouverte dont on voit le dedans, que l'on appelle la paume. 1780 Se dit de la main ouverte dont on voit le dedans, qui est la paume. 1798 Il se dit d'un écu chargé d'une main étendue, et qui montre la paume. 1864 Se dit de la main ouverte dont on voit le dedans qui est la paume. 1885 Exprime la position de la main ouverte dont on voit le dedans. 1887 Indique qu'on voit la paume d'une main ouverte. 1899 Se dit de la main ouverte, dont on voit la paume, on doit toujours en blasonnant, énoncer que la main est présentée soit dextre ou sénestre. 1901 Sert à indiquer qu'on voit la paume d'une main ouverte. 1904 Se dit d'une main ouverte dont on voit la paume. 1905 Se dit de la figure de la main représentée de manière qu'on en voie la paume. La main appaumée est ordinairement en pal, les doigts en haut. La main vue de dos est dite contre-appaumée.

Appendice

Extrémité des animaux, telles que leur queue, leurs cornes et leurs griffes, les parties d'un animal sont souvent d'un autre métal ou émail que le reste du corps, dans ce cas, on doit l'indiquer. Il est bon de faire remarquer ici que les appendices de toute nature, peuvent être de même métal ou émail que le champ de l'écu, sans rendre par ce fait les armes fausses.

1885 Extrémités des animaux, telles que la queue, les cornes, les griffes, etc. Les appendices sont presque toujours d'autre émail que le corps. Ils peuvent être aussi de même nature que l'émail de l'écu, sans rendre les armes fausses. 1899 Extrémité des animaux, telles que leur queue, leurs cornes et leurs griffes, les parties d'un animal sont souvent d'un autre métal ou émail que le reste du corps, dans ce cas, on doit l'indiquer. Il est bon de faire remarquer ici que les appendices de toute nature, peuvent être de même métal ou émail que le champ de l'écu, sans rendre par ce fait les armes fausses.

Appointé

Tout ce qui se touche par la pointe. Se dit de chevrons, d'épées comme de flèches qui se touchent par les pointes. Deux chevrons dont les sommets se touchent sont appointés, ou contre-pointées, on dit aussi contre-pointé en fasce de deux chevrons couchés sur le côté et ayant les deux pointes tournées l'une contre l'autre. Trois flèches, jambes, etc... mises en pairle peuvent être appointées en abîme. Appointé se rencontre aussi pour affronté. Anciennement s'employait également pour des pièces se terminant en pointes plutôt aigües comme fiché, peu différent de aiguisé.

1772 Se dit des choses qui se touchent par leurs pointes: ainsi deux chevrons peuvent être appointés: trois épées mises en pairle, peuvent être appointées en coeur; trois flèches de même, etc. 1780 Se dit de deux choses qui se touchent par les pointes, comme deux chevrons peuvent être appointés, trois épées mises en pairle peuvent être appointées en coeur, trois flèches de même, etc. 1798 On le dit des pièces qui se touchent par les pointes. 1843 Se dit des pièces qui ont leurs pointes tournées les unes contre les autres. 1864 Se dit de choses qui se touchent par les pointes comme trois épées mises en pairle peuvent être appointées en coeur. 1885 Deux chevrons dont les sommets se touchent sont appointés. On dirait de même pour trois épées mises en pairle. 1887 Se dit d'objets qui se touchent de leurs pointes, tels qu'épées, chevrons, etc. 1899 Se dit des meubles dont les extrémités pointues, tels les épées, les losanges, les chevrons, etc..., se touchent ou convergent en un même point. 1901 Se dit d'armes de guerre ou de chasse et d'autres emblèmes se touchant par la pointe. 1905 Se dit de certaines pièces qui se regardent, se touchent, ou convergent vers un point commun.

Appointi

Même signification qu'Aiguisé.

1899 Même signification qu'Aiguisé.

Appuyé

Debout sur ses pattes de derrière, celles de devant touchant le meuble sur lequel l'animal est appuyé. Ce peut être aussi un meuble appuyé sur un autre.

Aqueduc

Canal creusé ou construit pour l'adduction de l'eau.

Aquilon

Vent du Nord. Se représente sous la forme d'une tête d'enfant joufflu, qui paraît souffler avec force, il est quelquefois figuré avec des ailes arrondies, unies ou bigarrées.

1887 Représentation des vents sous la forme d'une tête d'enfant soufflant avec violence. 1899 Se représente sous la forme d'une tête d'enfant joufflu, qui paraît souffler avec force, il est quelquefois figuré avec des ailes arrondies, unies ou bigarrées. 1901 Symbolisé par une tête d'enfant soufflant avec violence. 1905 Tête d'enfant joufflu qui paraît souffler avec violence. Les jets d'air sont figurés avec le même métal ou le même émail que la tête.

Arabe

Homme arabe.

Arabesque

Dessin tourmenté que l'on peut répéter sur l'écu.

Araignée

Animal symbolique présenté avec ou sans toile. Seule elle est comme la plupart des insectes en pal, tête en haut, montante.

Araine

Ancien nom romain de la trompe de chasse.

1901 Est l'ancien nom roman de la trompe de chasse. 1905 Grande trompette de guerre à tige droite : les araines furent en usage au moyen-âge. Grelot ou sonnette que l'on fixait aux costumes dans les premières années du XIVe siècle.

Arbalète

Arme de trait composé d'un arc monté sur un fut et bandé à la main. Dessinée généralement verticalement c'est-à-dire en pal, le manche vers le bas. L'arbalète est plus puissante que l'arc ordinaire et représentée sur son châssis avec manivelle.

1660 Servait anciennement à la guerre, l'usage en a été aboli depuis celui des mousquets et canons. 1899 Meuble représentant cette arme de guerre et des milices bourgeoises, se rencontre peu dans les armoiries, nous en donnons un exemple comme armes parlantes. 1901 Arme de jet, arc composé, au moyen duquel on lance des flèches ou d'autres projectiles, avec plus de force et de justesse qu'avec l'arc ordinaire. Elle était employée par les milices bourgeoises, au moyen-âge. 1905 Arme de jet dont on se servait avant l'invention des armes à feu et qui était composée d'un arc d'acier monté sur un fût et se bandant avec un ressort. L'arbalète est figurée en pal et la corde détendue.

Arboré

Permet d'indiquer l'émail de la hampe du gonfanon tenue par l'Agneau pascal. Indique aussi que l'écu ou une partition est plantée d'arbres ou de branches.

Arbousier

Arbrisseau à feuilles rappelant celle du laurier. Arbre en boule de l'hémisphère nord à fleurs blanches et fruits rouges.

Arbre

Il est représenté debout et déraciné dans l'écu. Lorsqu'il occupe une autre position, on le désigne par les expressions posé en bande, en barre, en fasce, etc. Chaque espèce peut se distinguer par ses fruits comme le chêne, le pin, l'olivier, etc. ; on la désigne par ces noms. L'émail de l'arbre est habituellement le sinople ; si le fût est d'un autre émail, on l'appelle arbre fûté ; écoté s'il n'a pas de branches ; effeuillé s'il n'a pas de feuilles ; arraché si on voit les racines.

1660 Se blasonne parfois sec, parfois avec les feuilles, et autrefois avec ses fruits. S'il arrive que le tronc soit d'autre couleur ou métal, en ce cas on le blasonne fûté. 1899 L'émail particulier de ce meuble est le sinople, mais on rencontre souvent dans les armoiries des arbres d'un autre émail ou métal ; quand on peut distinguer l'espèce par les fruits on donne à l'arbre son nom propre ; on dit qu'il est futé quand le tronc est d'un autre émail que la tête ; on le dit arraché lorsqu'on voit les racines ; il est écoté quand ses branches paraissent coupées, effeuillé lorsqu'il n'a point de feuilles, enfin fruité s'il est chargé de fruits et englandé à propos du chêne. 1901 Il est représenté debout et déraciné dans l'écu. Lorsqu'il occupe une autre position, on le désigne par les expressions posé en bande, en barre, en fasce, etc. Chaque espèce peut se distinguer par ses fruits comme le chêne, le pin, l'olivier, etc. ; on la désigne par ces noms. L'émail de l'arbre est habituellement le sinople ; si le fût est d'un autre émail, on l'appelle arbre fûté ; écoté s'il n'a pas de branches ; effeuillé s'il n'a pas de feuilles ; arraché si on voit les racines.

Arbre généalogique

On appelle ainsi un tableau dressé pour faire connaître la filiation d'une famille et ses alliances. Le nom d'arbre est donné à cette représentation parce que le tronc figure bien la souche de la famille de même que la branche principale indique la lignée aînée alors que les autres sont réservées aux lignes cadettes ou collatérales.

1899 On appelle ainsi un tableau dressé pour faire connaître la filiation d'une famille et ses alliances. Le nom d'arbre est donné à cette représentation parce que le tronc figure bien la souche de la famille de même que la branche principale indique la lignée aînée alors que les autres sont réservées aux lignes cadettes ou collatérales.

Arbre-buisson

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Arbrisseau

Petit arbre.

Arbuste

Laurier, rosier, olivier, citronnier, aubépine (que l'on nommait autrefois aubépin) etc... peuvent être, boutonnés, fruités, quand on aperçoit des boutons ou des fruits d'un émail particulier, fleuris quand ils sont en fleurs.

Arc

Quoique cette arme soit peut-être la plus ancienne comme défensive, son emploi est peu fréquent en armoiries. Arme formée d'une tige flexible dont les extrémités sont reliées par une corde que l'on tend pour lancer des flèches. Il peut être en fasce (horizontal), en pal (vertical) ou en bande (en diagonale), encoché, s'il est chargé d'une flèche (dans ce cas indiquer la direction de la flèche).

1660 Instrument à tirer flèche. 1899 Quoique cette arme soit peut-être la plus ancienne comme défensive, son emploi est peu fréquent en armoiries. Quand on voit l'arc chargé d'une flèche, on le dit encoché, il faut toujours spécifier sa position, c'est-à-dire, s'il est en fasce, en pal ou en bande.

Arc de triomphe

Monument.

Arcature

Suite décorative de petites arcades, ouvertes ou aveugles.

Arc-boutant

Pilier qui finit en demi-arc, et qui sert à soutenir une voûte.

Arc-de-cercle

Fragment de cercle.

Arceau

Courbure d'arcs ou de voûtes.

Arc-en-ciel

Ce météore, qui apparaît dans les nues comme un arc de diverses couleurs est représenté dans les armoiries en forme arrondie vers le chef, de la largeur du tiers de l'écu, et composé de quatre bandes d'émaux ordonnés : d'or, de gueules, de sinople et d'argent. Lorsqu'il est composé d'autres émaux, il faut le spécifier. Pièce rare. Figure parfois dans l'écu au naturel.

1885 On le blasonne avec ses couleurs naturelles. 1887 Il faut l'exprimer lorsqu'il est composé d'autres émaux que d'or, de gueules, de sinople et d'argent. 1899 Ce météore, qui apparaît dans les nues comme un arc de diverses couleurs est représenté dans les armoiries en forme arrondie vers le chef, de la largeur du tiers de l'écu, et composé de quatre bandes d'émaux ordonnés : d'or, de gueules, de sinople et d'argent. 1901 Représenté en fasce ou en bande courbée et rempli de quatre burelles colorées successivement en or, gueules, sinople et argent.

Archange

Ange d'un ordre supérieur.

1901 Parmi les trois archanges : Gabriel, Raphaël et Michel, ce dernier apparaît quelquefois dans le blason. Il est représenté la tête couverte d'un casque éclatant, la main armée d'une lance d'or, terrassant le démon à ses pieds.

Arche

Vaisseau. Désigne aussi une partie d'un pont.

Arche d'alliance

Dans l'Ancien Testament, était une espèce de coffre fait par le commandement de Dieu, et dans lequel les Tables de la Loi étaient gardées.

Arche de Noé

Représentée sous la forme d'une maisonnette sur un vaisseau, flottant sur les vagues, la poupe et la proue terminée en tête de lion. Cette arche est accompagnée en chef d'une colombe portant en son bec un rameau d'olivier.

1887 Représentée sous la forme d'une maisonnette flottante sur les vagues. Dans quelques armoiries polonaises elle a l'aspect d'une espèce de galère avec un seul mât, la proue et la poupe façonnées en tête de lion. 1901 Grand vaisseau en forme de coffre, représenté de côté, la poupe et la proue terminées par une tête de lion. Cet emblème est très rare dans l'art héraldique français.

Archer

Homme de Guerre, combattant avec l'arc.

Archet

Pour jouer du violon

Archière

Ouvertures oblongues que l'on pratiquait autrefois dans les murailles et les tours, par lesquelles les archers lançaient leurs flèches ; il est inutile de les blasonner quand leur émail ne diffère pas de celui du meuble qui en est garni.

1885 Embrasures des châteaux qui servent aux archers pour tirer des flèches. On ne les blasonne que lorsqu'elles sont d'émail différent. 1887 Embrasures des châteaux servant aux archers pour tirer leurs flèches. 1899 Ouvertures oblongues que l'on pratiquait autrefois dans les murailles et les tours, par lesquelles les archers lançaient leurs flèches ; il est inutile de les blasonner quand leur émail ne diffère pas de celui du meuble qui en est garni.

Archiprêtre

Titre de Dignité, en vertu duquel les Curés de certaines Églises ont prééminence sur les autres.

Architrave

Partie de l'entablement complet qui porte immédiatement sur les chapiteaux des colonnes ou autres points d'appui.

1905 Partie de l'entablement complet qui porte immédiatement sur les chapiteaux des colonnes ou autres points d'appui.

Archivolte

Pièce d'architecture: bande large qui fait saillie sur le nu du mur, qui suit le cintre d'une arcade.

Arçon de selle

Partie de la selle d'un cheval, faite de bois ou d'acier et courbée en arc.

Ardent

(ou Ardant) - Attribut de la torche, flambeau, charbon, coeur, etc... dont le feu est d'un émail particulier, habituellement de gueules. C'est le synonyme d'allumé. D'autres meubles peuvent être ardents, des monts, des volcans, etc...

1772 Il se dit d'un charbon allumé. 1780 Se dit d'un charbon allumé. 1864 Se dit d'un charbon allumé. 1885 Est un charbon allumé. 1887 Se dit d'un charbon allumé. 1899 Se dit d'un foyer, d'un flambeau, ou autre meuble paraissant allumé, dont le feu est d'un émail spécial. 1901 Indique un charbon qui paraît allumé. 1905 Se dit des torches, des flambeaux, des tisons dont le feu sans flamme est d'un émail particulier. Cet attribut est ordinairement de gueules.

Ardillon

Partie mobile et pointue d'un fermail.

Aréné

Affaissé, baissé (ployé ou voûté ?).

1905 Affaissé, baissé (ployé ou voûté ?).

Arête

Pièce squelettique des poisons.

Argent

L'un des deux métaux, dont il est fait usage en armoiries ; on le représente par le tout blanc dans les écus non coloriés.

1660 C'est le second des métaux, l'or étant le premier. 1780 Se dit de la couleur blanche dans toute armoirie. L'argent s'exprime en gravure d'armoiries, en laissant le fond tout uni sans points, et sans hachures. 1864 L'un des huit émaux du blason, il se représente en blanc. 1887 L'un des deux métaux employés en armoiries, indiqué en gravure par une surface unie sans aucune hachure. 1899 L'un des deux métaux, dont il est fait usage en armoiries ; on le représente par le tout blanc dans les écus non coloriés. 1901 Un des deux métaux usités dans le blason est indiqué par une surface unie, sans aucune hachure. 1905 Un des deux métaux héraldiques. Il s'indique en gravure par un fond uni.

Argenté

Recouvert d'argent.

Argousier

Arbrisseau épineux à aspect argenté.

Argus

Voir Tête d'Argus.

1843 Homme dont la tête est couverte d'yeux. 1887 Voir Tête d'Argus. 1899 Tête de carnation qui figure dans plusieurs armoiries couverte d'yeux humains. 1901 Tête humaine couverte entièrement d'yeux.

Arlequin

Bateleur, farceur, bouffon dont le vêtement est chargé de pièces de diverses couleurs.

Arlot

Grappe de raisin.

Armago

Crochet.

Arme

Armes, en termes de Blason, se dit de certaines marques propres à chaque Maison noble, et peintes ou figurées sur l'écu et sur la cotte d'armes. Les armes de France. Les armes de l'Empire. Armes pleines. Armes brisées, mi-parties, écartelées, contre-écartelées, timbrées. Les supports de ses armes. On appelle Armes fausses, ou Armes à enquerre, des armes qui ne sont pas selon les règles du Blason, comme lorsqu'il y a métal sur métal, ou couleur sur couleur. Et on appelle Armes parlantes, celles qui expriment en tout ou en partie le nom de la Maison. Ainsi les armes du Royaume de Castille, sont un Château. Les armes de la Maison de Mailli, des Maillets; celles de la Maison de Créqui, un Créquier, etc. Voir Arme blanche, Arme de poing.

Armé

Lorsque les griffes des lions, des aigles, des léopards, etc..., sont d'un autre émail que le corps de ces animaux, il faut le spécifier en blasonnant, et énoncer que le lion, l'aigle, le léopard ou le griffon sont armés (et non pas onglés, cette qualification n'étant applicable qu'aux animaux à pieds fourchus). Armé se dit encore pour les flèches, javelots et toutes armes ferrées, quand l'émail de leur fer est différent. Pour indiquer qu'un cavalier ou homme d'arme est vêtu d'une cuirasse et armé. Le mot armé désigne aussi un bras couvert d'un brassard, une main d'un gantelet ou portant une épée, pour une jambe de cuirasse, une jambière, un dextrochère cuirassé. Armé de toutes pièces veut dire qu'un cavalier est revêtu d'une armure complète, quelquefois aussi d'une arme pour attaquer et d'un bouclier pour se défendre, y compris le casque dont il faut indiquer si la visière est levée ou baissée.

1660 Se dit des animaux à quatre pieds, et des dragons, ainsi que l'on dit membré pour ce qui est des oiseaux. Une bête est armée qui a les ongles et autres parties que la nature lui a données pour la défense, comme la dent du sanglier. 1772 Il se dit des ongles des lions, des griffons, des aigles, etc. comme aussi des fleches, dont les pointes sont d'autre couleur que le fut. Il se dit encore d'un soldat et d'un cavalier, comme celui des armes de Lithuanie. 1780 Se dit des ongles des lions, des griffons, des aigles, etc. et des flèches, dont les pointes sont d'autre couleur que le fût ; il se dit aussi d'un Soldat et d'un cavalier, comme celui des armes de Lithuanie. 1843 Se dit des quadrupèdes dont les ongles sont d'un autre émail que le corps. 1864 Se dit des ongles, des lions, des griffons, des aigles quand ils sont d'autre couleur que le corps. 1872 Se dit d'un animal pourvu de griffes dont l'émail est particulier. 1885 Se dit des ongles des lions, des griffons, des aigles, etc., etc.; et des flèches dont les fers sont d'autre couleur que le fût. 1887 Se dit de l'émail des ongles des animaux sauvages et des oiseaux de proie. Ce terme est encore employé pour désigner l'émail du fer des flèches, piques et lances lorsqu'il diffère de celui du fût, ainsi que pour indiquer qu'un chevalier ou homme d'armes est revêtu d'une cuirasse, ou qu'un bras est couvert de brassards, ou une jambe de cuissarts et jambières. Armé de toutes pièces veut dire qu'un chevalier est revêtu d'une armure complète, y compris le casque, dont il faut indiquer si la visière est levée ou baissée. 1899 Lorsque les griffes des lions, des aigles, des léopards, etc ..., sont d'un autre émail que le corps de ces animaux, il faut le spécifier en blasonnant, et énoncer que le lion, l'aigle, le léopard ou le griffon sont armés (et non pas onglés, cette qualification n'étant applicable qu'aux animaux à pieds fourchus) ; le mot armé désigne aussi un homme couvert d'une armure, un bras d'un brassard, une main d'un gantelet ou portant une épée. 1901 Qualifie l'émail particulier des griffes du lion, du léopard et d'autres fauves, ainsi que des serres ou pattes des oiseaux de différentes espèces. Ce terme ne s'applique pas aux bêtes dont le pied est fourchu. On le donne à un soldat ou à un chevalier couvert de son armure, en tout ou en partie, et quelquefois au fer des flèches lorsque l'émail est distinct. 1905 Se dit des animaux lorsque les griffes sont d'un émail particulier. Se dit aussi de l'ours, de l'aigle, du coq, du dragon, etc. Se dit aussi pour qualifier une figure d'homme à pied ou à cheval qui tient une arme à la main, soit un dextrochère ou sénestrochère tenant une arme. Se dit encore des figures de guerrier muni d'une armure (si celle-ci est complète on dit alors qu'il est armé de toutes pièces). Se dit aussi des flèches dont les fers sont d'un autre émail que le bois.

Arme blanche

Épée, lance, cimeterre, badelaire, couteau. Arme de main composée d'une partie en métal (poignard).

Armes

Marques d'honneur sur les écus et sur les enseignes. Armes pures et simples, ou armes pleines sont celles où il n'entre aucun mélange, que les aînés des maisons et familles portent telles que leurs ancêtres les ont toujours portées. Armes parlantes, celles où il y a quelques pièces ou meubles qui font allusion au nom de la famille, elles sont en très grand nombre. Armes à enquerre, dites aussi armes fausses, celles qui ayant un champ de métal sont chargées de pièces également de métal, ou celles qui étant de couleur aussi chargées de même de pièces de couleur.

1780 Sont des marques de Noblesse et de Dignités, composées régulièrement de certaines figures, et d'émaux, et autorisées par les Souverains, pour la distinction des personnes et des maisons. 1798 (Armoiries) Se dit de certaines marques propres à chaque Maison noble, et peintes ou figurées sur l'écu et sur la cotte d'armes. Les armes de France. Les armes de l'Empire. Armes pleines. Armes brisées, mi parties, écartelées, contre-écartelées, timbrées. Il porte un lion en ses armes. 1901 Symboles, emblèmes peints et figurés sur l'écu. Il ne faut pas les confondre avec les armoiries.

Armes (aux)

Aux armes de l'écu, signifie que les armes sont répétées quelque part dans les armoiries.

1887 Signifie que les armoiries entières sont répétées sur un objet quelconque, un buste, un écran, une bannière, le collier d'un chien, etc. Dans un vol aux armes de l'écu, les armoiries sont répétées sur chaque aile. Voir Ecusson des armes.

Armes à enquérir

Celles qui ayant un champ de métal, sont chargées de pièces pareillement de métal ; ou celles qui, étant de couleur, sont chargées de pièces aussi de couleur ; ce qui est contre les règles de l'art héraldique et donne occasion de s'informer (s'enquérir) du motif de cette dérogation.

1901 Celles qui ayant un champ de métal, sont chargées de pièces pareillement de métal ; ou celles qui, étant de couleur, sont chargées de pièces aussi de couleur ; ce qui est contre les règles de l'art héraldique et donne occasion de s'informer (s'enquérir) du motif de cette dérogation.

Armes à enquerre

Armes qui ne sont pas selon les règles du Blason, comme lorsqu'il y a métal sur métal, ou couleur sur couleur.

1798 Armes qui ne sont pas selon les règles du Blason, comme lorsqu'il y a métal sur métal, ou couleur sur couleur.

Armes Assomptives

Sont celles qu'un homme a droit de prendre en vertu de quelque belle action. En Angleterre un homme qui n'est pas gentilhomme de naissance, et qui n'a point d'armoiries, si dans une guerre légitime, il peut faire prisonnier un gentilhomme, un pair, ou un prince, acquiert le droit de porter les armes de son prisonnier, et de les transmettre à sa postérité: ce qui est fondé sur ce principe des lois militaires, que le domaine des choses prises en guerre légitime passe au vainqueur

1772 Sont celles qu'un homme a droit de prendre en vertu de quelque belle action. En Angleterre un homme qui n'est pas gentilhomme de naissance, et qui n'a point d'armoiries, si dans une guerre légitime, il peut faire prisonnier un gentilhomme, un pair, ou un prince, acquiert le droit de porter les armes de son prisonnier, et de les transmettre à sa postérité: ce qui est fondé sur ce principe des lois militaires, que le domaine des choses prises en guerre légitime passe au vainqueur

Armes brisées

Celles que les cadets ont augmentées de quelques pièces, pour être distingués de leurs aînés.

1901 Celles que les cadets ont augmentées de quelques pièces, pour être distingués de leurs aînés.

Armes chargées

Celles où l'on a ajouté d'autres armoiries, par substitution ou par concession.

1901 Celles où l'on a ajouté d'autres armoiries, par substitution ou par concession.

Armes de guerre

Beaucoup d'armes et des plus anciennes paraissent sur les blasons, des lances, javelots, angon, hallebarde, épées, sabres, hache, coutelas, fusils, canons, mortiers, etc...

1901 La hache, le coutelas ou couteau de guerre, le javelot ou angon, l'épée.

Armes d'hast

Armes dont le fer est monté sur une longue hampe ou fût.

1905 Armes dont le fer est monté sur une longue hampe ou fût.

Armes et Armoiries

Marques d'honneur établies sur les enseignes pour distinguer les nations, et sur leurs écus les familles nobles ; des armes particulières étaient aussi portées ou arborées par les différents ordres de chevalerie religieux, les communautés, les corporations, les confréries, les provinces, les villes, etc ...

1694 Armes, en termes de Blason, se dit de certaines marques propres & hereditaires à chaque Maison noble, lesquelles estoient peintes, ou figurées sur l'escu & sur la cotte d'armes. 1798 Armes, se dit de certaines marques propres à chaque Maison noble, et peintes ou figurées sur l'écu et sur la cotte d'armes. Les armes de France. Les armes de l'Empire. Armes pleines. Armes brisées, mi parties, écartelées, contre-écartelées, timbrées. Il porte un lion en ses armes. On appelle Armes fausses, ou Armes à enquerre, des armes qui ne sont pas selon les règles du Blason, comme lorsqu'il y a métal sur métal, ou couleur sur couleur. Et on appelle Armes parlantes, celles qui expriment en tout ou en partie le nom de la Maison. Ainsi Les armes du Royaume de Castille, sont un château. Les armes de la Maison de Mailli, des maillets; celles de la Maison de Créqui, un créquier, etc.

Armes fausses

Sont des armes qui ne sont pas selon les regles du Blason, comme lors qu'il y a metal sur metal, ou couleur sur couleur. On les appelle aussi, des armes à enquerre.

1694 Sont des armes qui ne sont pas selon les regles du Blason, comme lors qu'il y a metal sur metal, ou couleur sur couleur. On les appelle aussi, des armes à enquerre. 1798 Voir Armes à enquerre.

Armes parlantes

Celles où on voit quelques pièces ou meubles qui indiquent exactement ou à peu près le nom de la famille qui les porte.

1660 Sont celles qui se rapportent au nom de ceux qui les portent. 1694 Sont celles qui expriment en tout ou en partie le nom de la Maison, comme le Royaume de Castille porte un chasteau, la Maison de Crequy un crequier, la Maison de Mailly par des maillets &c. 1780 Sont des Armoiries dont les figures font allusion au nom de ceux qui les portent. Il ne faut pas qu'elles tiennent du rebus. Plusieurs familles ont des armes parlantes. La maison de Crequi porte un Créquier. Le Royaume de Grenade porte une Grenade, etc. 1798 Celles qui expriment en tout ou en partie le nom de la Maison. Ainsi Les armes du Royaume de Castille, sont un château. Les armes de la Maison de Mailli, des maillets; celles de la Maison de Créqui, un créquier, etc. 1901 Celles où on voit quelques pièces ou meubles qui indiquent exactement ou à peu près le nom de la famille qui les porte.

Armes pleines

Armoiries d'une maison entières et sans brisure, telles qu'elles sont portées par le chef des armes et du nom.

1887 Ainsi s'appellent les armes dans lesquelles aucune brisure n'a été introduite. 1899 Armoiries sans chargeurs, ou brisure en augmentation sur celles qui sont la marque des chefs de nom et armes de la branche aînée des maisons. Ainsi le chef de la maison de Bourbon porte : de France, plein ; la branche d'Orléans brise d'un lambel d'argent à trois pendants en chef ; celle de Condé, d'un bâton de gueules péri en bande, et celle de Conti y ajoute une bordure aussi de gueules. 1905 Armoiries d'une maison entières et sans brisure, telles qu'elles sont portées par le chef des armes et du nom.

Armes pures et pleines

Sont celles portées par les aînés des maisons et familles, telles que leurs ancêtres les ont toujours portées.

1901 Sont celles portées par les aînés des maisons et familles, telles que leurs ancêtres les ont toujours portées.

Armes substituées

Celles qui ôtent la connaissance d'une famille, puisque par substitution de biens et d'armes, faite à une personne, elle est obligée de quitter son nom et ses armes, et de prendre celles du substituant par héritage ou par mariage.

1901 Celles qui ôtent la connaissance d'une famille, puisque par substitution de biens et d'armes, faite à une personne, elle est obligée de quitter son nom et ses armes, et de prendre celles du substituant par héritage ou par mariage.

Armet

Casque de cavalerie complètement fermé qui protégeait entièrement la tête. Sa visière était à bec de moineau (elle prenait la forme d'un bec). La nuque était également couverte.

1899 Sorte de chapeau en fer dont les chevaliers se couvraient la tête, lorsqu'ils ôtaient leur heaume pour se rafraîchir, mieux voir et respirer, ce casque léger sans visière ni gorgerin est aussi appelé bassinet. 1901 Voir casque de tournoi.

Armilaire

Sphère armillaire: sphère composée de plusieurs cercles astronomiques en métal.

Armoiries

On donne ce nom à ce qui constitue l'ensemble des armes d'une personne, d'une famille, d'une nation, d'une commune, etc... Ce sont l'écu et les figures qui le meublent, le casque, la toque, la couronne se trouvant placés au-dessus; le cri d'arme, la devise, les lambrequins, les tenants, les supports, les marques de dignité, les colliers et les croix les accompagnant. Seul l'écu est héréditaire.

1694 Sub. f. pluriel. Armes, il sign. la mesme chose qu'Armes en termes de Blason. En ce sens, Armes, & Armoiries ne se disent qu'au pluriel. 1772 Marques de noblesse et de dignité, composées régulierement de certaines figures et d'émaux, données ou autorisées par les Souverains, pour la distinction des personnes et des maisons. On les nomme armoiries, parce qu'on les portoit principalement sur le bouclier, sur la cuirasse, et sur les bannieres; et qu'elles ont pris leur origine des armes. 1780 Voir Armes. 1798 Il signifie la même chose qu'Armes. Faire peindre ses armoiries. 1864 Attributs distinctifs des familles nobles ou des associations. 1885 Voir chapitre des différentes espèces d'armoiries. 1901 L'usage, chez les guerriers, d'orner leurs boucliers et leurs casques d'emblèmes personnels, remonte à une haute antiquité. Mais il est reconnu aujourd'hui que l'origine des armoiries proprement dites ne peut être antérieure au XIe siècle.

Armoiries à l'enquerre

Celles où il y a une infraction aux règles du blason, par exemple, métal sur métal ou couleur sur couleur. On doit s'enquérir du motif historique de cette dérogation.

1901 Celles où il y a une infraction aux règles du blason, par exemple, métal sur métal ou couleur sur couleur. On doit s'enquérir du motif historique de cette dérogation.

Armoiries bénéficiales

Celles qui sont affectées à la possession d'un fief ecclésiastique.

1901 Celles qui sont affectées à la possession d'un fief ecclésiastique.

Armoiries brisées

Pour les cadets.

1901 Pour les cadets.

Armoiries d'alliance

Celles où l'on voyait un ou plusieurs quartiers provenant des aïeux maternels.

1901 Celles où l'on voyait un ou plusieurs quartiers provenant des aïeux maternels.

Armoiries d'assomption

Celles que l'on a ajoutées à un quartier pour perpétuer le souvenir d'une action honorable.

1901 Celles que l'on a ajoutées à un quartier pour perpétuer le souvenir d'une action honorable.

Armoiries de communauté

Celles qui appartiennent aux femmes mariées, et qui doivent s'accoler du coté gauche à celles de leur mari, sous la même couronne, avec les mêmes tenants ou supports.

1901 Celles qui appartiennent aux femmes mariées, et qui doivent s'accoler du coté gauche à celles de leur mari, sous la même couronne, avec les mêmes tenants ou supports.

Armoiries de concession

Celles qui ont été octroyées par un souverain.

1901 Celles qui ont été octroyées par un souverain.

Armoiries de congrégation

Celles qui appartiennent à un ordre de chevalerie, à un ordre monacal, tec.

1901 Celles qui appartiennent à un ordre de chevalerie, à un ordre monacal, tec.

Armoiries de corporation

Celles qui appartiennent à un corps, comme les académies, les universités, les gildes, etc.

1901 Celles qui appartiennent à un corps, comme les académies, les universités, les gildes, etc.

Armoiries de domaine ou de possession

Celles où l'on fait entrer divers quartiers qui chacun renferment les armes d'un pays ou d'un domaine que l'on possède.

1901 Celles où l'on fait entrer divers quartiers qui chacun renferment les armes d'un pays ou d'un domaine que l'on possède.

Armoiries de prétention

Celles que portent concurremment deux hommes qui prétendent à la propriété ou à la possession du même domaine.

1901 Celles que portent concurremment deux hommes qui prétendent à la propriété ou à la possession du même domaine.

Armoiries de sang ou de nom

Celles qui provenaient des aïeux paternels en ligne directe légitime.

1901 Celles qui provenaient des aïeux paternels en ligne directe légitime.

Armoiries de succession

Celles dont on use par droit de succession, à défaut d'héritiers du sang.

1901 Celles dont on use par droit de succession, à défaut d'héritiers du sang.

Armoiries diffamées

Pour les enfants naturels.

1901 Pour les enfants naturels.

Armoiries expectatives

Celles des domaines dont les possesseurs, dans l'ancien empire d'Allemagne, s'étaient engagés solennellement à laisser leur succession au survivant d'entre eux, dans le cas de décès sans enfants, ni successibles.

1901 Celles des domaines dont les possesseurs, dans l'ancien empire d'Allemagne, s'étaient engagés solennellement à laisser leur succession au survivant d'entre eux, dans le cas de décès sans enfants, ni successibles.

Armoiries fausses

Celles qui sont composées contre toutes les règles de l'art héraldique.

1901 Celles qui sont composées contre toutes les règles de l'art héraldique.

Armoiries pleines ou primogènes

Celles qui appartiennent exclusivement aux chefs de la branche aînée.

1901 Celles qui appartiennent exclusivement aux chefs de la branche aînée.

Armoiries substituées

Celles d'une famille éteinte dont on est chargé de prendre le nom et les armes.

1901 Celles d'une famille éteinte dont on est chargé de prendre le nom et les armes.

Armorial

Registre ou livre où sont consignées en légendes, peintures, ou gravures, les armoiries des familles nobles, et des ayants droit d'armoiries, d'un royaume ou d'une province ; ne pas confondre avec nobiliaire.

1885 Registre où sont consignées les armoiries des nobles d'un royaume ou d'une province. On le nomme armorial particulier quand il ne concerne qu'une famille et ses alliances. 1899 Registre ou livre où sont consignées en légendes, peintures, ou gravures, les armoiries des familles nobles, et des ayants droit d'armoiries, d'un royaume ou d'une province ; ne pas confondre avec nobiliaire (Voir ce mot). 1901 Recueil d'armoiries. Se dit aussi de tout ce qui se rapporte aux armoiries.

Armorié

Cachet, pièce d'argenterie, portrait peint, etc.. sur lesquels des armoiries ou seulement un blason ont été peints ou gravés.

1901 Cachet, pièce d'argenterie, etc., sur lesquels on a gravé des armoiries.

Armoriste

Celui qui fait des armoiries, qui enseigne le Blason, ou qui écrit sur le Blason.

1798 Celui qui fait des armoiries, qui enseigne le Blason, ou qui écrit sur le Blason. 1901 Celui sui fait ou peint des armoiries, qui enseigne le blason, ou qui écrit sur le blason. Sous Philippe-le-Bel, roi de France, au commencement du XIVe siècle, on nommait le peintre en armoiries : blasonnier.

Armure

Armes défensives qui couvrent et joignent le corps, comme la cuirasse, le casque.

Arnica

Plante vivace des montagnes à fleurs jaunes.

Aronde

Voir Hirondelle.

Arondelle

Voir Hirondelle.

Arpago

Ongle fort crochu (arpago en latin).

Arpenteur

Officier, dont la charge est de mesurer et d'arpenter les terres, quand il est nommé par Justice.

Arqué

Courbé, voûté.

1905 Courbé, voûté.

Arquebuse

Fusil, mousquet, mousqueton. Arme d'épaule dont la mise à feu se faisait au moyen d'une mèche ou d'un rouet.

Arquebuse à rouet

Arquebuse dont le silex produisait une étincelle au contact d'une roue

Arquebusier

Soldat armé d'une arquebuse.

Arraché

Se dit des plantes et des arbres dont on voit les racines ; cette expression est aussi employée pour désigner les têtes ou les membres d'animaux qui ne paraissent pas tranchés net, et montrent des lambeaux de chair ; quand ces parties arrachées ne sont pas du même émail que les membres ou le reste de l'animal, on doit le spécifier. Pour les végétaux on rencontre également raciné, aux racines de ... ou déraciné.

1660 Je fais différence entre les têtes arrachées et celles qui sont coupées, parce que étant coupées l'on voit la chair, ce qui advient par le moyen de ce que coupant une tête o coupe pareillement le poil ou la plume, là ou en l'arrachant la racine du poil ou de la plume suit la tête, et emporte avec soi tout ce qui est du poil et de la plume, et par ainsi fait que l'on ne voit point de chair. 1772 Il se dit des arbres et autres plantes dont les racines paroissent, aussi bien que des têtes et membres d'animaux, qui n'étant pas coupés net, ont divers lambeaux encore sanglans ou non sanglans; ce qui fait connoître qu'on a arraché ces membres par force. 1780 Se dit des arbres et autres plantes qui ont des racines qui paraissent, et des têtes et membres d'animaux qui ne sont pas coupés nets, et qui ont divers lambeaux et filaments encore sanglants ou non-sanglants, qui paraissent des pièces arrachées avec force. 1843 Désigne une tête ou un membre qui, au lieu d'être coupé net, laisse pendre des lambeaux. 1864 Se dit des arbres et autres plantes dont les racines paraissent être des têtes et membres d'animaux qui ne sont pas coupés net. 1872 Se dit des arbres dont les racines sont visibles. Se dit aussi des têtes et membres d'animaux qui paraissent avoir été violemment détachés du corps. 1885 Se dit des arbres dont les racines se voient, et des têtes ou membres d'animaux qui ne sont pas coupés nets, mais laissent pendre des lambeaux sanglants, et semblent arrachés avec force. 1887 Se dit des arbres ou de leurs troncs dont on voit les racines et des têtes d'animaux qui ne sont pas coupés net, mais laissent pendre des lambeaux de chair et semblent arrachés avec force. 1899 Se dit des plantes et des arbres dont on voit les racines ; cette expression est aussi employée pour désigner les têtes ou les membres d'animaux qui ne paraissent pas tranchés net, et montrent des lambeaux de chair ; quand ces parties arrachées ne sont pas du même émail que les membres ou le reste de l'animal, on doit le spécifier. 1901 Attribut des têtes ou des membres d'animaux et d'oiseaux séparés violemment du tronc et montrant des filaments de chair. Il spécifie aussi les arbres dont les racines sont apparentes et écartées. 1905 Se dit des arbres et des plantes dont les racines sont apparentes. Se dit aussi des têtes et autres membres d'animaux qui n'ayant pas été coupés net, montrent divers lambeaux de chair, et paraissent avoir été arrachés de force.

Arrêt de lance

Courroie ou partie de l'armure sur laquelle le chevalier appuyait la lance quand il se précipitait à l'attaque. Voir Faucre.

1901 Plaques métalliques circulaires garnissant le bas des lances de tournois et protégeant le gantelet du chevalier. 1905 Courroie ou partie de l'armure sur laquelle le chevalier appuyait la lance quand il se précipitait à l'attaque. Voir Faucre.

Arrêté

Se dit du lion, du léopard et de tout autre animal se tenant sur ses quatre pattes, sans qu'aucune ne paraisse levée ; quelques auteurs dans le même cas se servent du mot posé.

1660 Raccourci, alisé ou alaisé. Lorsqu'une pièce principale, comme une fasce, une croix ou un sautoir, ne touche pas les bords et les extrémités de l'écu, on dit une fasce arrêtée, une croix raccourcie, un sautoir alaisé (et néanmoins le mot alaisé est celui dont on se sert plus communément pour toutes ces pièces). 1772 Se dit d'un animal qui est sur ses quatre piés, sans que l'un avance devant l'autre; ce qui est la posture ordinaire des animaux qu'on appelle passans. 1780 Se dit d'un animal qui est sur les quatre pieds, sans que l'un avance devant l'autre, qui est la posture ordinaire des animaux que l'on appelle passants. 1864 Se dit d'un animal qui est sur ses pieds sans que l'un avance devant l'autre. C'est la posture que l'on appelle passant. 1872 Se dit d'un animal posé sur ses pattes sans aucun mouvement apparent. 1885 Se dit d'un animal posé sur ses quatre pattes sans faire aucun mouvement. 1887 Se dit d'un animal qui, ne faisant aucun mouvement, est posé sur ses pattes sans que l'une avance devant l'autre. 1899 Se dit du lion, du léopard et de tout autre animal se tenant sur ses quatre pattes, sans qu'aucune paraisse levée ; quelques auteurs dans le même cas se servent du mot posé. 1901 Se dit de tout quadrupède, sans mouvement, posé sur ses pattes ou ses pieds. 1905 Se dit d'un animal représenté immobile sur ses pieds.

Arrête de lance

Voir Lance de tournoi.

1887 Voir Lance de tournoi.

Arrière-main

Main dont on ne voit que le dos. Expression très peu en usage on lui préfère contre-appaumée.

1887 Main dont on voit le dos. Terme très peu en usage.

Arrondi

Se dit des pièces dont la position est ordinairement droite, mais qui, par exception, sont représentées dans la forme courbe, comme les serpents, les branches d'arbres, etc. Se dit aussi des pièces auxquelles un travail de burin ou de pinceau a donné, en les modelant, l'aspect de la rondeur. C'est ainsi que les boules, si elles n'étaient pas ainsi ombrées, pourraient être confondues avec des besants ou avec des tourteaux.

1660 Se dit non seulement du tronc ou d'une branche d'arbre peint en couleur ou métal autour de son rond, mais encore des autres meubles qui sont tournés en rondeur contre leur assiette ordinaire. 1772 Il se dit des boules et autres choses qui sont rondes naturellement, et qui paroissent de relief par le moyen de certains traits en armoiries, qui en font voir l'arrondissement. 1780 Se dit de certaines choses qui étant rondes naturellement ou par artifice, ont certains traits en armoiries qui servent à faire paraître cet arrondissement, comme les boules, pour les distinguer des tourteaux et des besants, et les troncs d'arbres. 1798 S'applique à tout ce qui étant rond par sa nature, est représenté en relief par le moyen de certains traits. 1864 Se dit pour distinguer les tourteaux et besans des boules. 1899 Se dit des pièces dont la position est généralement droite, mais qui dans un cas spécial sont représentées dans la forme courbe, par exemple les serpents, les branches d'arbres, etc ... 1901 Se dit d'une pièce de l'écu, qui étant ronde, a des traits curvilignes, qui en font paraître le relief et l'ombre. 1905 Se dit des pièces dont la position est ordinairement droite, mais qui, par exception, sont représentées dans la forme courbe, comme les serpents, les branches d'arbres, etc. Se dit aussi des pièces auxquelles un travail de burin ou de pinceau a donné, en les modelant, l'aspect de la rondeur. C'est ainsi que les boules, si elles n'étaient pas ainsi ombrées, pourraient être confondues avec des besants ou avec des tourteaux.

Arrosoir

Récipient d'eau pour verser l'eau dans un jardin.

Art héraldique

C'est celui qui traite des blasons et des anciens jeux et fêtes des chevaliers, tels que les joutes et les tournois qui étaient réglés par les hérauts. La Science héraldique est l'étude et la connaissance des symboles et des emblèmes employés dans le blason.

1901 C'est celui qui traite des blasons et des anciens jeux et fêtes des chevaliers, tels que les joutes et les tournois qui étaient réglés par les hérauts. La Science héraldique est l'étude et la connaissance des symboles et des emblèmes employés dans le blason.

Artichaut

Plante potagère cultivée pour ses capitules ou têtes.

Artificiel

Se dit des figures du blason qui sont prises dans les arts, comme le besan, les billettes, les macles, les lambels, les épées.

1864 Se dit des figures du blason qui sont prises dans les arts, comme le besan, les billettes, les macles, les lambels, les épées.

As de pique

Une des cartes à jouer.

Ascrolier

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Asperge

Plante potagère dont on mange les pousses ou turions.

1679 Plante que l'on trouve en armes.

Aspic

Vipère des lieux secs et pierreux.

Assemblé

Assemblé comprend des assemblages de menuiserie ou d'ébénisterie, de pièces maintenues ensemble par leurs seuls emboîtements ou chevillées. Les anciens disaient aussi assemblé à la façon de ... (des nébulés par exemple).

Assis

Est pris dans le même sens qu'accroupi, mais ordinairement seulement pour les animaux domestiques, tels que les chiens, les chats, etc... qui sont assis sur leurs pattes de derrière, le buste droit. On le rencontre cependant pour le lion ou le léopard dans des livres anciens.

1660 Ce n'est guère l'action ni l'assiette des animaux en armoiries, il s'en trouve peu en cette posture. 1780 Se dit de tous les animaux domestiques qui sont sur le cul, comme les chiens, chats, écureuils, etc. 1864 Se dit de tous les animaux domestiques qui sont sur la queue comme chiens, chats, etc. 1885 Est pris dans le même sens qu'accroupi, mais seulement pour les animaux domestiques, tels que les chiens, les chats, etc. 1899 Accepté dans le même sens qu'accroupi et peut s'appliquer aussi aux animaux domestiques qu'aux sauvages qui sont dans cette posture. 1901 Se dit des animaux domestiques posés sur leur derrière. 1905 Se dit des animaux représentés assis sur leur derrière.

Astamal

Forme de bouteille.

Aste

Lance.

1905 Hampe, manche de certains outils.

Aster

Plante souvent cultivée pour ses fleurs décoratives aux coloris variés.

Astour

Épervier.

Atalaye

Voir Phare.

Athlète

Homme fort et robuste, adroit aux exercices du corps.

Attaché

Est employé pour indiquer qu'un animal est retenu par un lien à quelque chose. Employé également pour indiquer les clous qui maintiennent une frette, un treillage, une herse, etc... Désigne encore pour désigner les trous des fers à cheval, à mulet, etc... Synonyme de cloué ou clouté qu'il est préférable d'employer.

Attribut

Se dit de tout ce qui est particulier à l'écu, aux pièces, aux figures héraldiques et autres.

1864 Se dit en blason des différentes formes et dispositions des figures. 1901 Terme désignant tout ce qui est particulier à l'écu, aux pièces et aux figures héraldiques et autres.

Au naturel

Se dit des animaux représentés tels qu'ils sont naturellement, et aussi des fleurs et des fruits figurés tels que la nature les produit.

1899 Se dit des animaux représentés tels qu'ils sont naturellement, et aussi des fleurs et des fruits figurés tels que la nature les produit.

Aube

Aubier ou robe blanche.

Aubefoin

Oeillets.

Aubépin

Voir Aubépine.

Aubépine

Arbre ou arbrisseau épineux à fleurs blanches.

Aubépinier

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Aubereau

Oiseau de proie (Hobereau vraisemblablement).

Aubespin

Voir Aubépine. Peut être aubespine.

Aubespine

Voir Aubépine.

Aubier

Partie jeune du tronc et des branches d'un arbre, située à la périphérie, sous l'écorce.

1905 Nom vulgaire du saule dans le centre de la France.

Aubifoin

Sorte d'herbe qui croît ordinairement dans les blés, et appelé autrement Bluet.

1679 Fleur que l'on trouve en armes. 1905 Nom vulgaire du bluet.

Aubisoing

Oeillet.

Auge

Récipient pour abreuver les animaux.

1905 Pierre creusée ou vaisseau de bois servant à donner à boire et à manger aux animaux domestiques. Rigole qui conduit l'eau à un réservoir, ou qui l'amène à la roue d'un moulin. Canal de bois mobile sur un axe, et dont on se sert pour l'épuisement de l'eau.

Augette

Planche sur une roue de moulin à eau (traverse).

1905 Petite auge. Roue à augets : roue munie de petites auges à sa circonférence et employée pour utiliser la force d'une chute d'eau.

Augmentation

Addition à des armoiries, conférée souvent comme témoignage particulier d'honneur, et qui se place ordinairement sur l'écu, ou bien sur un canton.

1885 Additions faites aux armoiries ; nouvelles marques d'honneur ajoutées à l'écusson. 1899 Lorsqu'une addition de meuble a été faite aux armoiries primitives, comme brisure ou nouvelle marque d'honneur, on blasonne en déclarant cette pièce en augmentation sur l'écu ; beaucoup de généalogistes ne se sont pas conformés à cette règle, il en est résulté certaines confusions dans l'application des armes au possesseur réel. 1905 Addition à des armoiries, conférée souvent comme témoignage particulier d'honneur, et qui se place ordinairement sur l'écu, ou bien sur un canton.

Aulique

On appelle ainsi une thèse que soutient un étudiant en théologie. Conseiller aulique: membre du tribunal suprême de l'Empire romain Germanique.

Aulne

Arbre du bord des eaux, voisin du bouleau, appelé aussi vergne ou verne.

Aulx

Voir Ail.

Aumônière

Bourse que l'on portait à la ceinture, et, au moins à l'origine, contenait l'argent que l'on destinait à faire des aumônes.

1905 Bourse que l'on portait à la ceinture, et, au moins à l'origine, contenait l'argent que l'on destinait à faire des aumônes.

Aumusse

(ou Aumuce) - Fourrure dont les Chanoines, les Chapelains et les Chantres se couvrent quelquefois la tête, et qu'ils portent ordinairement sur le bras.

Aune

Arbre de bois blanc, qui croît dans les lieux humides.

Auriol

Loriot (oiseau) mais dans le midi de la France: c'est un chaudron.

Aurochs

Espèce de boeuf sauvage. La tête d'aurochs se rencontre dans les armoiries de familles suisses, allemandes et polonaises. On l'a souvent confondu avec le buffle qui est un animal des pays du midi de l'Europe.

1901 Espèce de boeuf sauvage. La tête d'aurochs se rencontre dans les armoiries de familles suisses, allemandes et polonaises. On l'a souvent confondu avec le buffle qui est un animal des pays du midi de l'Europe.

Autel

Table de pierre destinée à l'usage des sacrifices.

Autour

Oiseau de proie diurne se nourrissant d'oiseaux.

Autruche

Meuble de l'écu représentant cet oiseau, on le rencontre portant des émaux différents. Cet oiseau tient presque toujours en son bec un fer à cheval les bouts en bas ou un autre objet; dans ce cas, l'indiquer.

1887 Cet oiseau tient presque toujours au bec un fer-à-cheval, les bouts en bas. 1899 Meuble de l'écu représentant cet oiseau, on le rencontre portant des émaux différents. 1901 Son corps est couvert de plumes alternativement blanches et noires. Elle est fréquente en Irlande. L'autruche tenant dans son bec un fer à cheval est un symbole essentiellement celtique, très fréquent en Irlande et en Grande-Bretagne.

Avant-bras

Partie antérieur du bras sans le coude.

1887 La partie antérieure du bras, sans le coude.

Avant-mur

Pan de muraille crénelé attenant à une tour ou un château ; ordinairement à senestre de la construction.

1660 Pan de muraille joint à une tour. 1780 Se dit d'un pan de muraille joint à une tour ; par exemple, d'Oriol, en Bresse, porte d'azur à une tour senestrée d'un avant-mur d'argent. 1843 Pan de muraille joint à une tour, à un château. 1885 Pan de muraille joint à une tour. 1887 Pan de muraille attenant à une tour ou château. 1899 Pan de muraille joint à une tour pour en augmenter la force : avoir soin, lorsqu'il est maçonné d'un autre émail que celui du meuble, de le spécifier. 1901 Pan de muraille crénelée, attenant à une tour ou à un château. 1905 Figure héraldique représentant un pan de muraille joint à une tour.

Aveline

Grosse noisette, fruit de l'avelinier.

Avelinier

Arbre qui porte les avelines. On le nomme plus communément Coudrier. Noisetier d'une variété à gros fruits.

Avellane

Aux extrémités en forme de noisettes (croix avellane).

Avoine

Céréale dont les grains portés par des grappes lâches servent surtout à alimenter les chevaux.

1679 Semence que l'on trouve en armes.

Azur

Nom de l'émail bleu, est dérivé du mot arabe lazurd qui signifie bleu. Il est passé ainsi dans l'héraldique néerlandaise. L'émail azur est représenté en gravure par des traits horizontaux que l'on nomme hachures.

1660 Couleur. 1694 Sub. m. Azur, En termes de Blason, signifie, Bleu. Il porte d'azur . 1772 Couleur bleue dans les armes de toutes les personnes de condition inférieure à celle des barons. Voyez Couleur. Dans les écussons des nobles on appelle le bleu saphir, et on l'appelle jupiter dans ceux des souverains. Dans les armoiries gravées, on le représente par des raies ou des hachures tirées horisontalement. Les François préferent cette couleur à toutes les autres, parce que les armoiries de leur monarque sont au champ d'azur. 1780 Est la couleur bleue. Dans la gravure on représente l'azur par des hachures tirées horizontalement. 1798 Azur se dit de l'émail bleu des Armoiries. Les Armes de France sont d'azur à trois fleurs de Lis d'or. 1843 Couleur bleue ; il se marque en blason par des lignes horizontales. 1864 L'un des huit émaux du blason. Il se représente par la couleur bleue ou par des hachures horizontales. 1885 Nommé par quelques auteurs couleur saphirique et turquine, est le bleu céleste. 1887 Nom héraldique de la couleur bleue, représentée en gravure par des traits horizontaux. 1899 L'un des émaux employés en armoiries. En couleur c'est le bleu céleste, et en gravure on le représente par un tracé de lignes horizontales. 1901 Nom de l'émail bleu, est dérivé du mot arabe lazurd qui signifie bleu. Il est passé ainsi dans l'héraldique néerlandaise. L'émail azur est représenté en gravure par des traits horizontaux que l'on nomme hachures. 1905 Un des quatre émaux du blason (En gravure, il s'indique par des tailles horizontales).

Azuré

Ombré d'azur.